Une dizaine de postes ont été recensés comme faisant partie du contingent d’emplois stables et bien payés, pour lesquels il ne faut pas forcément détenir un diplôme collégial ou universitaire.
Cette nouvelle de Randstad Canada, spécialiste en ressources humaines, intervient à un moment où la pénurie de la main-d’œuvre frappe durement plusieurs secteurs d’activités au pays.
Le Canada a besoin de travailleurs pour accroître la présence des cols bleus et des travailleurs spécialisés qui font cruellement défaut aux entreprises.
« Les camionneurs, soudeurs, journaliers et mécaniciens d’équipements lourds représentent en effet 4 des 10 postes mentionnés », observe Randstad dans le communiqué.
Le secteur de la vente est tout aussi marqué par la pénurie de la main-d’œuvre. Les salaires dans les filières recensées sont alléchants, bien que les emplois ne présentent pas des exigences de profil élevées pour les candidats.
« La liste des emplois les plus en vue cette année est une bonne nouvelle pour les jeunes Canadiens qui suivent une formation pratique ou des cours en métiers spécialisés. Bien que les études collégiales et universitaires soient nécessaires pour les postes en ingénierie, marketing et TI de la liste, elles sont loin de représenter le seul moyen d’accéder à un bon emploi stable », affirme Patrick Poulain, président recrutement et RIS pour Randstad Canada.
- Associés aux ventes : 38 200 $ – 50 000 $/année
- Camionneur : 36 650 $ – 42 000 $/année
- Réceptionniste : 32 300 $ – 42 600 $/année
- Soudeur : 19,60 $ – 28,50 $/heure
- Développeur polyvalent : (full Stack) : 60 600 $ – 125 200 $/année
- Journalier : 15,20 $ – 19,30 $/heure
- Chargé de projet en ingénierie : 74 000 $ – 134 000 $/année
- Mécanicien d’équipement lourd : 25,20 $ – 35,70 $/heure
- Marchandiseur de biens de consommation : 57 300 $ – 97 100 $/année.
Source : Randstad

Le taux de chômage au Canada en fin d’année 2019 et au début 2020 est tombé au creux historique de 5,6 %. Selon les prévisions, ce taux sera stable jusqu’en 2021. Crédit : iStock
Le contexte économique actuel au Canada est propice à la création de la richesse et d’emplois, malgré la pénurie actuelle de la main-d’œuvre.
Selon le mensuel économique de la Banque Nationale du Canada pour le mois de décembre, le PIB laisserait croire que « l’économie canadienne est en meilleure forme » qu’imaginer.
« Le trimestre 2 échevelé a été suivi d’un troisième trimestre honorable, engageant la production canadienne sur la voie d’une expansion d’environ 1,7 % en 2019. Notre prévision supérieure au consensus de 1,8 % de croissance réelle pour 2020 table sur au moins quelques mesures de stimulation budgétaire du gouvernement fédéral. Par conséquent, à moins d’une détérioration importante des perspectives économiques mondiales, nous continuons de nous attendre à ce que la banque centrale s’abstienne de réduire les taux d’intérêt à court terme ou à moyen terme », indique le mensuel.
Les perspectives économiques mondiales de 2019 à 2021 placent le Canada en quatrième position, pour ce qui est de la robustesse de l’économie, juste après le Royaume-Uni, le Japon, la zone euro et les États-Unis.
La situation des emplois est tout aussi intéressante, avec 356 000 nouveaux emplois créés au cours des 10 premiers mois de l’année dernière, dont 213 000 dans le secteur privé, soit le meilleur résultat depuis près de deux décennies.
Avec des informations de Randstad, du groupe CNW et de la Banque Nationale du Canada
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