Les promoteurs de cette campagne négative mentionnent que le premier ministre du Canada devrait être incarcéré, en raison de son hostilité à l’économie dans l'Ouest canadien. Crédit : (Submited) CBC

Alberta : Justin Trudeau objet d’une campagne publicitaire négative

Des panneaux publicitaires dépeignant le premier ministre du Canada comme un « voleur », qui fait du « sabotage économique » et qui devrait « être incarcéré», ont été affichés pendant plusieurs jours en Alberta, avant d’être retirés samedi.

Ces panneaux sont porteurs d’un message de mécontentement d’un groupe présenté comme une branche du Parti séparatiste Wexit. Ce parti prône la séparation de l’Ouest canadien du reste du pays en raison des enjeux économiques.

Pour expliquer les raisons de cette publicité négative, un membre a indiqué à Radio-Canada qu’elle est fondée sur la liberté d’expression, avec pour but de donner une voix forte à l’Ouest canadien qui subit les contrecoups des politiques libérales en matière d’environnement.

Il faut préciser que les préoccupations actuelles en Alberta sont favorables à la poursuite de l’exploitation pétrolière dans une situation économique peu stable, en comparaison aux autres provinces du pays.

Le Parti Wexit se montre particulièrement critique envers des politiques libérales qui mettent de l’avant les enjeux environnementaux. Cela peut compromettre les emplois dans le secteur pétrolier et minier dans l’Ouest, surtout la compétitivité de l’économie, notamment en Alberta, qui contient 96 % des réserves prouvées de pétrole au Canada (Source : Ressources naturelles Canada).

Le gouvernement fédéral a instauré une taxe carbone qui fixe un prix pour la pollution partout au pays. Elle contraint les plus grands pollueurs à payer plus cher. En Ontario, en Alberta, au Nouveau-Brunswick et au Manitoba, les autorités et les partisans du Wexit sont contre cette taxe qui s’élève à 20 $ par tonne de gaz à effet de serre, et qui peut grimper jusqu’à 50 $ dès avril 2022. Cette taxe touche le carburant, le gaz naturel, le propane, le butane et le kérosène pour les avions.

En raison des critiques, le fabricant des panneaux publicitaires en question a promis de revoir ses normes publicitaires, afin de les arrimer aux critères d’exactitude.

Avec des informations de Stéphanie Rousseau, Radio-Canada Calgary et de CBC.
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Catégories : Économie, Politique
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