La situation est telle que plusieurs entreprises sont obligées de laisser tomber des commandes ou même de refuser des ventes.
Un manque à gagner important
La situation de pénurie généralisée de la main-d’œuvre qui frappe plusieurs secteurs d’activités au Canada est loin de s’estomper.
Selon de nouvelles données issues d’un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante auprès de 1110 chefs d’entreprises au Québec, cette pénurie représente un « handicap » grave pour leur croissance.
Ce sont 3 PME sur 4 qui sont directement concernées par cette pénurie. Cette situation contraint plus de la moitié des entreprises à refuser des ventes ou des contrats.
Comme l’a relevé François Vincent, vice-président à la FCEI, de plus en plus de chefs d’entreprises travaillent plus d’heures « pour compenser les effets de la pénurie ».
« Cette approche n’est pas viable sur le long terme », a-t-il mentionné dans le communiqué de presse.
Par ailleurs, bon nombre de patrons de PME ne sont pas au courant de programmes gouvernementaux de subvention pour l’embauche.
Cela a pour effet de les priver des ressources matérielles indispensables pour attirer de nouveaux travailleurs.
« Ce sont plus de 40 % de chefs d’entreprises qui affirment ne pas recourir aux programmes gouvernementaux d’aide à l’embauche parce qu’ils ne les connaissent pas et parce qu’ils sont complexes. Il est clair qu’une meilleure communication et une simplification des programmes existants permettraient de mieux faire atterrir ces initiatives », affirme Gopinath Jeyabalaratnam, analyste principal des politiques à la FCEI.
Le sondage a été mené du 19 décembre 2019 au 13 janvier 2020, auprès de 1110 propriétaires de PME du Québec. À titre de comparaison, pour un échantillon probabiliste ayant un nombre égal de répondants, la marge d’erreur serait de +/-2,9, 19 fois sur 20.
Avec des informations de la FCEI
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