Alors qu’il révèle avoir déjà répondu favorablement à une demande de la Chine pour l’envoi d’équipement de protection médicale, le premier ministre canadien a proposé d’aller plus loin en aidant la Chine à contenir le nouveau coronavirus.
Justin Trudeau a tendu cette main à la Chine, un pays avec lequel existent de sérieuses tensions diplomatiques depuis 14 mois, lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba, en Éthiopie, dimanche.
« Nous allons continuer à travailler avec eux pour nous assurer qu’ils disposent des ressources nécessaires pour contenir ce virus », a-t-il déclaré à la fin d’une visite de trois jours dans ce pays africain.
« Nous reconnaissons que c’est une période difficile et incertaine pour eux et pour tout le monde dans le monde. Mais en tant que communauté internationale, nous devons continuer à travailler ensemble et nous sommes là pour aider », a-t-il ajouté.
Plus de 37 000 personnes ont été malades dans le monde et plus de 800 sont décédées, le nombre de décès étant désormais supérieur à celui des personnes mortes de la crise du SRAS en 2003.
Moins grave au Canada
Le premier ministre a tenu à souligner que le virus représentait une faible menace pour la santé des Canadiens.
« Nous continuons à surveiller la situation au niveau international, à travailler avec nos partenaires, en particulier l’OMS, pour nous assurer que tout ce que nous faisons est conforme à ce qui doit être fait pour assurer la sécurité des Canadiens » a-t-il dit.
« Les mesures que nous avons prises conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et de notre propre médecin-chef sont efficaces jusqu’à présent », a affirmé M. Trudeau.
Il a fait ces déclarations alors que sept cas de contamination ont été confirmés au Canada. Selon l’Agence de la santé publique du Canada, quatre cas se trouvent en Colombie-Britannique et trois en Ontario.
En fait, 14 Canadiens ont contracté le virus si on inclut sept passagers à bord du Diamond Princess, un navire de luxe devenu un énorme site de quarantaine flottant près de Tokyo.
Il pourrait y avoir d’autres malades parmi le groupe de 251 croisiéristes canadiens.
Plus de 2600 passagers resteront confinés dans leur chambre pendant deux semaines. Il n’y a pas moyen de quitter le navire avant le 19 février au moins. Jusqu’à présent, plus de 61 passagers ont été confirmés infectés, dont 7 Canadiens.
(Hiroki Yamauchi/Kyodo News/AP)
RCI avec les informations de La Presse canadienne et la contribution de Radio-Canada
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