Dans le but d’accélérer le dépistage du coronavirus au sein de la population, une nouvelle clinique de dépistage a ouvert ses portes à la place des festivals, à Montréal, dès 8 h, le 23 mars.
Admissibilité conditionnelle
La clinique de dépistage, qui a vu le jour sous des chapiteaux, à la place des Festivals, s’inscrit en droite ligne des stratégies du gouvernement pour accélérer le dépistage au sein de la population.
Cette clinique sera opérationnelle tous les jours de la semaine et elle donnera la possibilité aussi bien aux piétons qu’aux personnes à bord de leurs véhicules, de subir le test.
Comme cela a été prouvé en Chine et en Corée du Sud, le dépistage massif de la population a porté fruit et permis de freiner la propagation de la pandémie.
L’objectif de cette nouvelle clinique sans rendez-vous est de tester jusqu’à 2500 personnes par jour.
Toute la population ne sera pas admissible au test, compte tenu des critères d’admissibilité qui ont été édictés par la Direction de santé publique du Québec.
Voici les principaux critères d’admissibilité
– présenter les symptômes de la fièvre, de la toux, des difficultés respiratoires
– avoir voyagé récemment à l’étranger
– avoir eu des contacts avec des personnes atteintes de la COVID-19
Progression de la pandémie et course aux traitements
L’ouverture de cette clinique est effectuée dans un contexte où la pandémie de la COVID-19 est en progression au Canada et dans le monde.
Ce sont près de 1500 personnes qui sont à présent touchées par le virus, avec une vingtaine de morts au Canada, dont quatre au Québec, dans une même résidence pour personnes âgées. La Colombie-Britannique et l’Ontario sont les deux provinces les plus durement frappées par la maladie.
À l’échelle mondiale, la barre de 15 000 morts a été franchie, avec plus de 240 000 personnes contaminées, dont plus de 100 000 en Europe, et plus d’un milliard de personnes confinées.
L’Italie est devenue le nouvel épicentre de cette pandémie, avec un total de morts qui dépasse les 6000 et près de 55 000 personnes contaminées. Le nombre de morts en Italie dépasse de loin celui de la Chine, pays où les premiers cas de COVID-19 ont été déclarés. Plusieurs pays, dont la Russie et la Chine, se sont mobilisés pour prêter main-forte à l’Italie si durement éprouvée, et en proie à l’insuffisance de certains équipements de prise en charge de patients dans les hôpitaux (masques, gants, appareils respiratoires, etc.)
À l’échelle mondiale, les chercheurs sont mobilisés en vue d’apporter une réponse à la pandémie. L’Organisation mondiale de la santé annonce son programme Solidarity qui permettra de tester deux molécules (chloroquine et hydroxychloroquine) sur des personnes atteintes.
De son côté, l’Union européenne a mis en place le programme Discovery qui consistera à tester l’hydroxychloroquine sur près de 3500 patients. L’objectif est de savoir, dans une quinzaine de jours, si ces derniers vont répondre efficacement au traitement.
Pendant ce temps en Amérique du Nord, les États-Unis sont aussi engagés sur la voie d’un vaccin, alors que des chercheurs du Centre de cardiologie de Montréal sont aussi sur une piste.
Avec Radio-Canada et l’AFP.
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