La pandémie de COVID-19 ne freine pas l’ardeur des fraudeurs, au contraire, prévient le Centre antifraude du Canada (CAFC). Par exemple, il y a des masques achetés en gros et revendus à prix d’or en temps de crise. Selon l’organisme gouvernemental, il est primordial d’en vérifier la provenance et la date de péremption.
Santé Canada a dû avertir des commerçants que des masques mis en vente sous la mention N95 n’en étaient pas. L’identification N95 veut dire que le masque sert à bloquer au moins 95 % des particules d’une grosseur de 0,3 micron ou plus. La maladie de la COVID-19 est causée par un virus beaucoup plus petit qu’une bactérie. Les masques N95 sont ceux utilisés par les travailleurs de la santé parce qu’ils sont davantage exposés à des personnes contagieuses. C’est Santé Canada qui réglemente la production, la vente et la mise en marché de produits et d’équipements médicaux.

Le Centre antifraude du Canada met en garde la population durant la pandémie de COVID-19.
Photo : La Presse canadienne/ Jacques Boissinot
Se tenir loin des remèdes miracles
Les arnaqueurs peuvent aussi faire des offres douteuses comme prétendre détenir un remède miracle ou que des traitements à base de plantes peuvent réduire les symptômes chez les personnes atteintes de la COVID-19. Le Centre antifraude a émis les recommandations suivantes face à ces fausses représentations. Il faut se méfier des offres douteuses et des publicités frauduleuses en ligne comme :
- des traitements miracles,
- des remèdes à base de plantes médicinales,
- des vaccins,
- des tests plus rapides,
- des produits de nettoyage,
- des désinfectants pour les mains.
Ottawa invite les Canadiens à faire preuve d’esprit critique
Pour tenter de freiner les informations fausses et trompeuses sur la COVID-19 qui pullulent sur le web, Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien, a annoncé cette semaine que 3 millions de dollars serviront à financer des initiatives pour aider les Canadiens à développer une approche critique face au déferlement d’information sur le web.
Par exemple, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec recevra 330 164 $ pour le projet COVID-19 : Dépister la désinfo mené en collaboration avec l’Agence Science-Presse.
avec des informations de CBC, de La Presse canadienne et du Centre antifraude du Canada
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