Au Québec, les salons de coiffure sont fermés depuis un mois parce que ce sont des endroits où il est impossible de respecter le fameux deux mètres de distanciation physique. Si votre conjoint ou conjointe ne pratique pas le métier, vous commencez à avoir les cheveux trop longs ou encore vos repousses brillent d’un argent étincelant.
Un problème qui touche des millions de personnes dans les pays qui imposent des mesures strictes de confinement. Interrogée par l’Agence France-Presse, l’humoriste Muriel Robin parle de chevelures atteintes par le racinovirus. Une attaque que bien des femmes ne supportent pas et qui les pousse chez le coiffeur toutes les trois semaines.
D’autres personnes seront peut-être tentées de raccourcir quelques mèches ou de couper leur toupet. Mais il faut faire attention, a conseillé dans La Presse+ Brigitte Marsh, styliste d’expérience dans un salon de Montréal. Elle recommande d’y aller avec parcimonie. Lorsqu’on raccourcit les cheveux, un tout petit peu vaut mieux que trop. Si vous voulez avoir un quelconque succès, il vous faudra investir autour d’une trentaine de dollars pour une paire de ciseaux quasi professionnelle. Un achat qui peut être fait en ligne ou dans une pharmacie près de chez vous.
Pour Alain Audet, directeur de l’Allied Beauty Association du Canada (ABA), il est l’heure de commencer à préparer le déconfinement, car la distanciation sociale est impossible dans cette industrie. Il a expliqué à Radio-Canada que le but de la démarche de l’ABA au Québec n’est pas de retourner le plus vite possible au travail, mais de le faire de façon sécuritaire.
Parmi les propositions recueillies auprès des membres de l’ABA : écarter les postes de travail, rallonger les heures d’ouverture et désinfecter le matériel entre chaque client.
Alain Audet explique que l’ABA ne veut pas dire au gouvernement quoi faire, mais souhaite plutôt suggérer des pistes de solutions.
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