Alors que les laboratoires partout sur la planète s’affairent à trouver un vaccin efficace contre la COVID-19, la firme Léger a mené un sondage en ligne pour le compte de l’Association d’études canadiennes afin de connaître les préoccupations des Canadiens face à la pandémie.
La consultation menée auprès de 1504 répondants, du 24 au 26 avril, révèle que 60 % d’entre eux favorisent la vaccination obligatoire, alors que 40 % pensent qu’elle devrait être le choix de chacun.
Christian Bourque, vice-président de Léger, précise que ces résultats n’indiquent pas nécessairement que seulement 60 % des gens se feraient vacciner. Il s’attendait cependant à une adhésion plus élevée à l’idée de rendre le vaccin obligatoire à cause de l’ampleur de la pandémie de COVID-19 et les ravages qu’elle a faits jusqu’ici dans le monde.
Une autre des questions posées aux participants lors de ce sondage : quelles activités seriez-vous à l’aise de reprendre une fois que les gouvernements lèveront les mesures de protection?
Parmi les plus populaires et dont le taux d’approbation se situe entre 60 et 40 % on retrouve :
- autoriser des rénovations dans mon domicile;
- aller dans un marché public;
- magasiner dans un centre commercial;
- manger au restaurant;
- retourner travailler au bureau ou à mon lieu de travail.
Une cliente paie par carte de crédit dans un restaurant. Photo : iStock
Les activités qui ont obtenu un taux d’approbation en bas de 30 % sont :
- aller dans les écoles et les garderies;
- aller dans une salle d’entraînement ou autre installation sportive;
- voyager en avion;
- participer à de grands rassemblements comme des événements sportifs, des concerts ou des festivals;
- utiliser les transports en commun;
- voyager aux États-Unis;
- sortir dans des bars et des pubs.
La sélection des participants a été effectuée aléatoirement à partir du panel en ligne de LEO. La firme Léger possède et exploite un panel Internet incluant plus de 400 000 Canadiens d’un océan à l’autre. Un panel en ligne est constitué d’utilisateurs du web profilés en fonction de différentes variables sociodémographiques. La majorité des membres du panel de Léger (60 %) ont été recrutés au hasard par téléphone au cours des dix dernières années, ce qui le rend hautement similaire à la population canadienne actuelle pour de nombreuses caractéristiques démographiques. De plus, 35 % des panélistes ont été recrutés par le biais de programmes d’affiliés, et 5 % par le biais de campagnes et de programmes de partenaires. Pour être admissibles, les répondants devaient avoir 18 ans et plus.
Avec des informations La Presse canadienne et de l’Association d’études canadiennes
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