Jeudi, Ottawa a reconnu le travail unique des personnes qui occupent un emploi essentiel durant la pandémie de COVID-19. Durant son point de presse quotidien, Justin Trudeau a annoncé qu’une entente a été conclue avec les provinces pour bonifier le salaire des travailleurs jugés essentiels.
« Je veux reconnaître le travail incroyable que nos travailleurs de première ligne font depuis le début de cette crise, autant dans les CHSLD qu’ailleurs […] Vous menez le combat contre la COVID-19 depuis le début de la crise et vous méritez plus que notre reconnaissance. Vous méritez d’être payés convenablement pour le travail essentiel que vous faites. Je suis en mesure d’annoncer que nous avons conclu une entente avec l’ensemble des provinces et des territoires en vue de bonifier les salaires des travailleurs essentiels. » Justin Trudeau, premier ministre du Canada
Le leader fédéral a tenu à préciser qu’il reviendra aux provinces et aux territoires de déterminer ceux et celles qui recevront ces sommes supplémentaires. Il a cependant affirmé que les travailleurs qui risquent leur santé et qui ne reçoivent que le salaire minimum méritaient de gagner plus. L’entente fédérale-provinciale est d’un montant global de 4 milliards, dont 75 % sont assumés par Ottawa.
Le premier ministre Justin Trudeau en conférence de presse à Rideau Cottage, à Ottawa, le 7 mai 2020. Photo : La Presse canadienne/Sean Kilpatrick.
Une mesure qui donne un coup de main à trois provinces qui ont déjà annoncé des hausses de salaire pour les travailleurs essentiels, soit le Québec, l’Ontario et la Colombie-Britannique. Le gouvernement fédéral négociait depuis quelques semaines avec ses homologues provinciaux pour améliorer la situation financière des employés qui se retrouvent en première ligne de la lutte contre le nouveau coronavirus.
Pas de stratégie nationale de dépistage
Justin Trudeau ne croit pas que le pays a besoin de mettre en place une stratégie nationale de dépistage, même si les provinces entament un déconfinement progressif.
« Les provinces font face à des situations extrêmement différentes d’un bout de ce pays à l’autre. Alors, un programme fédéral qui s’applique partout ne serait pas la bonne solution », a dit M. Trudeau.
Avec des informations de La Presse canadienne, Radio-Canada et la collaboration de Camille Gaior
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