L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) et le Toronto Regional Real Estate Board (TRREB) rapportent que le marché résidentiel a été en quasi-pause, aussi bien pour ce qui concerne les achats que les ventes, en raison des incidences négatives de la pandémie de la COVID-19.
Partout au Canada, les ventes résidentielles et les nouvelles inscriptions ont baissé de plus de la moitié, avec un recul de 57,6 % d’une année à l’autre des ventes résidentielles nationales et une baisse des ventes réelles de 57,6 %.
Les propriétés nouvellement inscrites et l’indice des prix des propriétés ont également suivi cette tendance, avec respectivement des baisses de 55,7 % et de 6 % de mars à avril.
En avril, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’établit à 68,4 %, soit un recul par rapport au ratio de 64 % en mars et de 65,4 % en février. Selon l’ACI, cette légère baisse modifie très peu l’équilibre du marché dans son ensemble, bien qu’acheteurs et vendeurs subissent des pressions économiques et sociales considérables.
66,2 % dans le Grand Toronto
64,4 % à Montréal
57,9 % dans le Grand Vancouver
54,8 % dans la vallée du Fraser
53,1 % à Calgary
46,6 % à Edmonton
42 % à Winnipeg
59,8 % à Hamilton-Burlington
51,5 % à Ottawa
Dans un rapport du TRREB en avril, la chute des ventes qui frôle les 67 % dans le Grand Toronto est attribuée aux restrictions de la distanciation sociale et à l’incertitude économique en raison de la pandémie de la COVID-19.
« La distanciation sociale et les impacts économiques nécessairement associés à la COVID-19 ont clairement eu un impact sur les inscriptions de maisons en avril 2020 », a indiqué le président du TRREB, Michael Collins.
Dans le même sens, le directeur général John DiMichele ajoute qu’un facteur clé de la relance du marché du logement sera « une réouverture plus large de l’économie qui se traduira par une amélioration de la situation de l’emploi et une reprise de la confiance des consommateurs ».
Le prix moyen réel des propriétés vendues a chuté de 1,3 % d’une année à l’autre. En avril 2020, le prix moyen réel non désaisonnalisé des propriétés vendues dans l’ensemble du Canada est de 488 000 $, soit en baisse de 1,3 % par rapport à avril 2019. Les deux grands marchés considérés comme les plus actifs et les plus chers au pays que sont Vancouver et Toronto influent considérablement sur ces prix moyens. C’est ainsi qu’en excluant ces deux marchés, les prix tombent à moins de 392 000 $, soit une chute de près de 100 000 $.
Avec des informations de l'Association canadienne de l'immeuble via CNW et du Toronto Regional Real Estate Board via La Presse canadienne.
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