En raison de la pandémie de la COVID-19, le ministre des Transports du Canada a indiqué que les grands bateaux de croisière ne peuvent naviguer dans les eaux canadiennes avant cinq mois. Crédit : Istock

Les eaux canadiennes interdites aux navires de croisière jusqu’au 31 octobre

Cette interdiction est annoncée par le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, en complément de mesures prises ultérieurement pour encadrer la navigation maritime au Canada en cette période de pandémie de la COVID-19.

Les restrictions sont assorties de mesures punitives pour les contrevenants. Un particulier pourrait payer jusqu’à 5000 $ d’amende par jour, une société jusqu’à 25 000 $ par jour.

Tous sont tenus de respecter les interdictions concernant les navires de croisière transportant plus de 100 personnes qui ne devraient pas se retrouver dans les eaux canadiennes jusqu’au 31 octobre.

Par ailleurs, ils doivent garder à l’esprit que les eaux côtières de l’Arctique (Nunavut et côte du Labrador) demeurent fermées jusqu’au 31 octobre aux navires de passagers pouvant transporter jusqu’à 12 personnes.

Par contre, il faut noter que ces restrictions épargnent les embarcations de plaisance utilisées par les communautés dans les eaux de l’Arctique pour des activités essentielles, comme la pêche de subsistance, la récolte ou la chasse.

Notre gouvernement est résolu à protéger les Canadiens en particulier en ces temps difficiles. C’est pour cette raison que j’annonce des mises à jour pour les navires de croisière et autres navires de passagers au Canada, qui comprend l’interdiction pour les grands navires de croisière de naviguer dans les eaux canadiennes jusqu’au 31 octobre 2020. Notre gouvernement continue de travailler avec d’autres ordres de gouvernement, les intervenants de l’industrie des transports et les peuples autochtones pour réexaminer les mesures et garantir que le réseau de transport du Canada demeure sécuritaire pendant cette période .Nous sommes tous dans le même bateau.affirme le ministre des Transports du Canada Marc Garneau, dans le communiqué.
Ces interdictions auront un impact significatif sur les activités dans ce secteur qui seront pratiquement clouées au sol avec pour conséquences des pertes d’emplois et de revenus à l’échelle du pays. Au Québec, ces pertes sont évaluées à plus d’un milliard de dollars, avec près de 5000 emplois en moins. Ce sont près de 236 000 visiteurs internationaux qui ne pourront pas être accueillis cette année. 

« Considérant la situation actuelle, c’était la décision à prendre. Bien sûr, il y aura des impacts au niveau touristique. Mais, la santé de nos concitoyennes et concitoyens doit primer ». Valérie Plante, mairesse de Montréal. (Radio-Canada)

À partir du 1er juillet, les navires de passagers seront autorisés à naviguer dans les rivières et lacs intérieurs au Nunavut, au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest.

Pour ce qui est des navires essentiels, notamment les transbordeurs et les bateaux-taxis, ils doivent continuer leurs activités dans le respect scrupuleux des mesures de santé publique (réduction du nombre de passagers, nettoyage fréquent et application de règles d’hygiène établies).

Avec des informations du gouvernement fédéral via CNW

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Catégories : Économie
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