La biodiversité est le thème central choisi par les Nations unies pour la Journée mondiale de l’environnement qu’on célèbre depuis 1974. C’est la Colombie qui a sera l’hôte pour l’édition 2020.
Espace pour la vie, qui comprend le Biodôme et le Jardin botanique à Montréal, mobilise les acteurs de la transition écologique tant du secteur public que privé et de la société civile autour de ce thème fédérateur, à l’occasion d’une rencontre virtuelle vendredi.
Le directeur Charles Mathieux Brunelle convie le public à cet événement virtuel intitulé Activer le potentiel humain en faveur de la biodiversité.
– Comment l’humain peut-il se rapprocher de la nature?
– Quel est le rôle des villes pour faire face aux changements climatiques?
– Vers quoi notre attention collective pour la planète va-t-elle se porter?
– Quels types de projets devrait-on poursuivre?
« C’est le temps de la nature »
Du côté des Nations unies, on souhaite conjuguer les efforts pour lutter contre l’extermination des espèces et la dégradation du monde naturel.
La détérioration de l’environnement a pour conséquences visibles les phénomènes apocalyptiques qui bouleversent notre quotidien, avec des conditions météorologiques extrêmes, les forêts qui volent en fumée, la montée du niveau des océans, les ouragans, les typhons, la fonte des calottes glacières, entre autres. L’ONU souligne que 90 % des catastrophes naturelles sont reliés aux changements climatiques et coûtent chaque année plus de 520 milliards de dollars américains à l’économie mondiale tout en menaçant la paix et la sécurité internationale. À propos de sécurité internationale, l’ONU indique que le concept de zoonose n’a jamais été aussi pertinent qu’aujourd’hui avec la survenue de la pandémie de la COVID-19, qui serait aussi attribuable aux changements climatiques. Les zoonoses ou la transmission de certaines maladies de l’animal à l’humain, de l’avis de certains experts, seraient directement liées à la perte de la biodiversité.
Bien qu’on ait déjà dépassé d’au moins 1 degré Celsius le niveau de température de l’époque préindustrielle et qu’on se rapproche dangereusement de la zone rouge délimitée par les experts de l’ONU, ces derniers estiment qu’il n’est pas trop tard pour réduire les gaz à effet de serre qui en sont responsables partout dans le monde. Cela passe par l’implication de tous, le recours à de nouvelles technologies plus propres dans tous les secteurs d’activités.
En clair, il faut se tourner vers toutes les solutions qui respectent la nature, conformément aux recommandations de l’accord de 2015 signé à Paris qui recommande de limiter en dessous de 2 degrés Celsius le réchauffement et d’aller plus loin en le limitant à 1,5 degré.
Avec des informations d’Espace pour la vie et des Nations unies.
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