C’est l’histoire d’un groupe de pêcheurs qui entreprend un voyage mythique en mer en quête d’un rêve. Au beau milieu de son périple, le navire est frappé par la tempête et les pêcheurs doivent lutter pour leur survie.
Cette anecdote, racontée tout au long du nouvel album de la Gypsy Kumbia Orchestra (GKO) VelkomBak, est une métaphore des migrations forcées, des inondations, des tempêtes, et de toute autre catastrophe naturelle, comme la pandémie actuelle, qui mettent l’humanité au défi et en confrontation avec elle-même.
Avec cette oeuvre, la GKO souhaite communiquer l’urgence d’agir pour la planète et pour l’humanité à travers l’art.
La musique de cet ensemble, qui mêle l’afro-colombien avec la musique des Balkans et le jazz manouche, est certes synonyme de fête et de joie, mais elle porte aussi en elle une dose de liberté, d’humanité et d’entraide qui représente bien l’esprit de l’orchestre elle-même.
Avec 10 musiciens, 2 danseuses et un artiste de cirque, le groupe a travaillé sur VelkomBak pendant un long processus créatif de deux ans. Carmen Ruiz, codirectrice artistique et artiste, nous raconte le périple imaginatif…
GKO est une grande collaboration entre les créateurs et directeurs artistiques Sebastian Mejia et Carmen Ruiz, les directeurs musicaux Anit Ghosh et Aurélien Tomasi, les artistes du groupe, et toute l’équipe gravitant autour du projet.
Pour cette nouvelle création, s’ajoutent à l’équipe le directeur de théâtre Ricard Soler Mallol, le directeur de cirque Patrick Léonard (Les 7 doigts de la main), ainsi que le réalisateur Christian Castagno (Bomba Estereo, The B-52s, entre autres).
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