Une centaine de pompiers forestiers combattent les feux qui ravagent les forêts du Québec. (Avec l’autorisation de Maxence Huard-Lefebvre, porte-parole d’Hydro-Québec)

Un immense feu de forêt non maîtrisé au Québec

Le temps sec et la vague de chaleur inédite qui s’abat depuis une semaine sur le Québec ont augmenté les risques d’incendie. Plusieurs régions sont d’ailleurs touchées par des feux de forêt importants.

On compte aujourd’hui près de 460 incendies en activité, ce qui représente le double de ce qu’on voit en cette période. Les équipes de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) combattent plusieurs d’entre eux, notamment le violent feu qui a déjà ravagé plus de 71 000 hectares de forêt à une centaine de kilomètres au nord du lac Saint-Jean dans le nord du Québec.

 Ce feu poursuit toujours sa progression, a déclaré en entrevue sur la chaîne RDI, Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications pour la SOPFEU. « On est tributaire des vents et surtout de l’arrivée de la pluie. »

 Même si pour le coordonnateur, ce genre d’incendie au nord du Québec n’est pas exceptionnel, cela demeure inhabituel en ce temps de l’année. « Notre priorité en ce moment est de protéger certaines infrastructures en installant un certain nombre d’installations », a indiqué M. Caron, qui précise que les vents changeants sont une source de préoccupation puisqu’ils favorisent la propagation du feu.

Au Kamouraska, dans la région du Bas-Saint-Laurent, un autre feu proche de la fréquentée autoroute 20 inquiète parce que celui-ci brûle dans une tourbière. « C’est un genre d’incendie qui brûle en profondeur, explique le coordonnateur. Cela engendre beaucoup de fumée incommodante et c’est aussi plus long à éteindre. »

Les autorités rappellent à la population qu’en cette période où les risques d’inflammabilité sont élevés sur certains territoires du Québec, « la prudence la plus grande est de mise pour éviter une conflagration ».

M. Caron revient sur les dangers toujours présents pour les citoyens, et ce quelle que soit la zone. De plus, les incendies peuvent être de cause naturelle comme avec la foudre. « Il faut que les [gens] nous aident à éviter de nous mobiliser pour des feux que l’on peut éviter.

Selon la SOPFEU, la grande majorité des régions de la province sont considérées comme des zones rouges ce qui signifie qu’elles représentent un niveau « extrême » de risque d’incendie. Notons que le gouvernement du Québec a mis en place une ligne d’information pour les citoyens : 1 877 644-4545.

Avec La Presse canadienne, Radio-Canada et RDI

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Catégories : Environnement et vie animale, Société
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