Avec la relance progressive des activités économiques au Canada et ailleurs dans le monde, Air Canada propose un assouplissement du cadre règlementaire entourant la pandémie de la COVID-19 pour un regain économique en respect des exigences de santé publique. Crédit : Istock

Air Canada : assouplir la Loi sur la mise en quarantaine appuyé par la science

La pandémie de la COVID-19 a cloué au sol plusieurs compagnies aériennes dans le monde. Les pertes pour Air Canada ont franchi la barre du milliard de dollars en mai, forçant la compagnie à mettre à pied la quasi-totalité de ses employés.

Dans un contexte où le secteur du transport aérien renoue progressivement avec les activités, Air Canada, qui a vu son carnet de réservations bondir, du moins en ce qui concerne ses vols internes, soutient qu’il faut faire preuve de pragmatisme, en prenant des décisions fondées sur la science pour assurer un meilleur équilibre entre les exigences de santé publique et la nécessité de relancer l’économie.

C’est ainsi que la compagnie propose que les mesures restrictives imposées par la Loi sur la mise en quarantaine, en vigueur depuis le mois de mars, soient quelque peu allégées.

Elle contraint toute personne qui entre au pays par voie aérienne, maritime ou terrestre à s’isoler pendant 14 jours, qu’elle présente ou non des symptômes de la COVID-19. Elle est appliquée par l’Agence des services frontaliers du Canada, aux points d’entrée, depuis le 25 mars 2020.

Elle prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 1000 000 $ ou une peine de six mois à trois ans pour tout contrevenant.

Selon Air Canada, aussi bien les voyageurs que l’économie canadienne tireront avantage des assouplissements.

Les mesures proposées pour alléger les restrictions ont d’abord été approuvées par des professionnels mondiaux de la santé et par l’Association du transport aérien international (IAIA), soutient la compagnie aérienne canadienne, qui explique qu’il s’agit de mesures calquées sur les modèles en vigueur au sein de l’Union européenne et au Royaume-Uni, entre autres.

La demande d’Air Canada au gouvernement fédéral est formulée dans une lettre rédigée par son médecin en chef. Elle souhaite le statu quo en ce qui a trait à la frontière canado-américaine qui reste fermée.

Par contre, la lettre suggère que les restrictions, pour ce qui est des pays à faible risque de propagation de la COVID-19, soient revues sur la base de données scientifiques.

Quelques mesures approuvées par la science et appliquées ailleurs qui semblent avoir de bons résultats

Air Canada considère que bien des pays du G20 ont fait preuve de pragmatisme en ce qui a trait aux voyages.

Ces pays ont par exemple adopté des approches fondées sur la science, et ils ont orienté leurs efforts vers la réduction de la propagation de la COVID-19, en misant sur des programmes ayant reçu l’approbation de scientifiques reconnus.

Ces pays ont par exemple :

dressé une liste de couloirs ou de déplacements sécuritaires entre territoires approuvés, présentant moins de cas d’infections,

institué un test de dépistage de la COVID-19 aux points de départ, et ce test doit être certifié négatif par un professionnel de la santé (Royaume-Uni, France, Allemagne, Suisse, Espagne, Portugal),

prescrit une exemption des exigences de mise en quarantaine à la suite d’un test négatif à l’arrivée (Antilles),

imposé un test de dépistage obligatoire à l’arrivée (Islande, Autriche, Luxembourg).

Avec des informations d'Air Canada et du gouvernement fédéral

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Catégories : Économie
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