La femme noire d’origine jamaïcaine et indienne fait l’objet d’un article sur le site du Los Angeles Times.
La colistière de Joe Biden, candidat démocrate à la présidentielle américaine, est dépeinte comme une femme de caractère, brillante, qui s’est forgé une personnalité politique dès son plus jeune âge, à Montréal.
Kamala Harris a combattu l’apartheid dans les années 1980, lorsqu’elle n’était qu’une jeune adolescente. Très tôt, cette élève de la Westmount Hight school, dans l’Ouest de l’île de Montréal, a ainsi pris son premier engagement dans un billet politique pour dénoncer l’une des pires formes d’oppression dans l’un des plus grands pays d’Afrique. C’est la première femme noire et première Américaine d’origine asiatique à publier un article dans le National Mail, depuis son école secondaire à Montréal.
Elle a ainsi donné le ton à ce que sera la suite de son combat. La militante s’est illustrée grâce à son leadership dans plusieurs domaines, dont les arts. Elle a d’ailleurs cofondé une troupe de danse.
Celle qui a vécu au Québec de 1976 à 1981 va ensuite entrer à l’Université Howard. Le Los Angeles Times parle de son expérience en termes élogieux : « Elle était intense et intellectuelle, ni prétentieuse ni précoce. Ses camarades de classe pensaient qu’elle était promise à de grandes choses », indique le journal.
Elle a un parcours inspirant et un charisme politique indéniable, dit Paul Olioff, un camarade de classe sur le site du journal.
L’école secondaire de Westmount est fière de voir l’une de ses anciennes élèves s’élever ainsi au sommet dans l’un des pays les plus puissants du monde. Plus de quatre décennies se sont écoulées depuis son passage dans cet établissement.
Le quotidien montréalais The Gazette célèbre l’ancienne procureure et sénatrice de Californie qui espère vaincre le président Trump à la prochaine élection.
Des chirurgiens oncologues de l’Hôpital juif de Montréal ont une pensée pour leur ancienne collègue, la mère d’origine indienne de Kamala Harris.
La femme de 56 ans a donné le ton de la prochaine campagne électorale lorsque, parlant de la gestion de la pandémie de COVID-19 mercredi, elle a affirmé que « l’absence de leadership de Donald Trump a coûté des vies » aux États-Unis qui ont enregistré un nombre record de morts, avec plus de 170 000 disparus.
La native d’Oakland, qui a déménagé avec sa famille à Montréal lorsqu’elle n’avait que 12 ans, a dit compter sur les Américains pour fermer définitivement le chapitre Trump en tant que président des États-Unis.
Kamala Devi Harris, fille d’immigrants, Américaine de naissance en vertu du Jus soli (droit du sol) et militante antiraciste, va-t-elle écrire une nouvelle page de l’histoire en devenant la première femme noire à exercer la fonction de vice-présidente des États-Unis au soir du 3 novembre?
Du cran, du leadership, du charisme, des connaissances, de l’expérience, du talent, sont quelques-unes de ses qualités qui jalonnent les pages les plus lues dans le monde.
Avec des informations du Los Angeles Times
En complément :
Kamala Harris’ time in Montreal : ‘You saw a politician establishing herself’
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