De gauche à droite et de haut en bas : Nassima Al Sada (Arabie Saoudite), Jani Silva (Colombie), Paing Phyo Min (Myanmar), Khaled Drareni (Algérie), Idris Khattak (Pakistan). Les trois de l'El Hiblu (Malte), Popi Qwabe et Bongeka Phungula (Afrique du Sud) et Gustavo Gatica (Chili) - Photo : Amnistie Internationale - Canada Francophone

De gauche à droite et de haut en bas : Nassima Al Sada (Arabie Saoudite), Jani Silva (Colombie), Paing Phyo Min (Myanmar), Khaled Drareni (Algérie), Idris Khattak (Pakistan). Les trois de l'El Hiblu (Malte), Popi Qwabe et Bongeka Phungula (Afrique du Sud) et Gustavo Gatica (Chili) - Photo : Amnistie Internationale - Canada Francophone

Un marathon d’écriture pour les détenus dans le monde

Amnistie internationale revient cette année avec sa campagne Écrire, ça libère qui coïncide avec le 10 décembre, journée anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Cette journée est dédiée à la « rédaction de messages de soutien à des personnes et groupes dont les droits de la personne sont menacés », explique un communiqué de l’ONG internationale.

Cette dernière invite le public à écrire à une ou à plusieurs des 10 personnes et groupes de la campagne et qui sont détenus dans le monde.

Les lettres peuvent être envoyées grâce à un formulaire en ligne ou en format papier.

Le détenu Germain Rukuki (Burundi) - Photo : Amnistie Internationale - Canada Francophone

Le détenu Germain Rukuki (Burundi) – Photo : Amnistie internationale – Canada Francophone

Chaque année, explique la section Canada francophone d’Amnistie internationale, «des personnes des quatre coins de la planète envoient des millions de messages à 10 individus et groupes emprisonnés ou persécutés à cause de leur opinion».

On en est à la 20e année. « L’impact de cette action a été démontré au cours des dernières années : plus de 75 % des personnes ont été libérées (127 personnes libérées sur 169 entre 2000 et 2020). »

En 2019, 6,5 millions de messages ont été envoyés de partout dans le monde, dont 85 000 rien que du Canada francophone.

Pour l’édition 2020, les 10 cas de la campagne Écrire, ça libère touchent des personnes en Algérie, au Burundi, au Chili, en Colombie, à Malte, au Myanmar, au Pakistan, en Arabie saoudite, en Afrique du Sud et en Turquie.

Aministie rappelle aux Canadiens que «des actions que nous tenons pour acquis, ici, comme celles de manifester, de défendre la terre, de lutter pour la parité ou d’exercer le métier de journaliste mènent, ailleurs dans le monde, à l’emprisonnement, à l’intimidation et à la persécution».

Et pour susciter l’intérêt à cette journée, près de 300 événements, webinaires et marathons auront lieu partout au Canada.

À noter qu’en plus de la journée marathon, la campagne Écrire, ça libère se déroule du 12 novembre 2020 au 31 janvier 2021.

Avec les informations d’Amnistie internationale – Canada Francophone

En complément :

Pour découvrir les 10 cas de la campagne 2020

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH)

Catégories : International, Société
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