Dans le pire scénario selon lequel la pandémie durerait jusqu’en 2023 voir 2025, le rapport indique que la confiance du public dans des démocraties comme le Canada tendrait à fortement s’éroder. (Photo : Sean Kilpatrick/The Canadian Press)

Une longue pandémie pourrait participer à l’essor de l’extrême droite

Plus la pandémie de COVID-19 durera, plus l’extrême droite gagnera du terrain au Canada et dans le monde.

Voici les conclusions d’un nouveau rapport de recherche du Département de la défense nationale canadien.

Le rapport soutient notamment que des complications d’ordre économique, politique ou relatives à la sécurité nationale pourraient faire leur apparition, ou s’amplifier dans certains cas, à mesure que la pandémie persiste.

Afin de parvenir à ces conclusions, le département de la recherche a analysé différents scénarios.

Dans le meilleur des cas – si la pandémie est maitrisée d’ici la fin de l’année – les gouvernements devraient arriver à vacciner leur population efficacement, ce qui provoquerait une forte relance économique. On observerait également un regain de confiance dans les gouvernements, les institutions internationales et la science, souligne le rapport.

À l’inverse, dans le pire scénario selon lequel la pandémie durerait jusqu’en 2023 voir 2025, le rapport indique que la confiance du public dans des démocraties comme le Canada tendrait à fortement s’éroder. Le même sort serait également réservé aux institutions internationales que sont l’ONU et l’OTAN.

Montée de l’extrême droite

L’extrême droite, qui est déjà en plein essor à travers le monde, pourrait elle aussi gagner en popularité au fur et à mesure que la pandémie reste hors de contrôle, affirme le rapport.

Au Canada, le gouvernement fédéral a déjà constaté une montée des idées extrémistes dans la société, mais aussi dans son armée.

Les Forces armées canadiennes ont d’ailleurs commencé à mettre en place différents programmes afin de contrer cette résurgence.

À terme, une pandémie mondiale hors de contrôle pourrait également mener à plus de conflits, soulignent les auteurs du rapport initialement destiné aux membres de l’OTAN.

« Clairement, on peut s’attendre à avoir plus de conflits de plus en plus violents », peut-on lire dans le papier.

Les États identifiés comme des menaces avant la pandémie (la Chine, l’Iran, la Corée du Nord ou encore la Russie) devraient également le rester.

Face à cela, la faculté de la communauté internationale à répondre à pareilles menaces, qu’elles soient internes ou externes, sera également mises à mal selon l’état de la pandémie, analyse le rapport.

« La pandémie a joué un rôle d’accélérateur des tendances mondiales donc plus elle sera longue et difficile, plus son impact sur la sécurité internationale sera important. »

Le rapport conclut en conseillant aux dirigeants militaires de prendre ces analyses en compte dans leurs futures décisions.

Avec les informations de La Presse canadienne.

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Catégories : Société
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