''Échecs et Maths'', raconte l’histoire d’une jeune fille de 15 ans, Sophia, qui est en échec scolaire et qui veut en finir avec l’école. Mais un séjour chez une tante, enseignante à la retraite, lui fera changer ses plans - iStock / Andrea Obzerova

''Échecs et Maths'', raconte l’histoire d’une jeune fille de 15 ans, Sophia, qui est en échec scolaire et qui veut en finir avec l’école. Mais un séjour chez une tante, enseignante à la retraite, lui fera changer ses plans - iStock / Andrea Obzerova

Faire échec à l’échec scolaire

« L’être humain est perfectible. » Encore plus l’enfant, croit profondément l’enseignante de mathématiques au secondaire Fatiha Temzi, qui vient de publier son premier roman Échecs et Maths édité par BouquinBec au Canada.

« J’ai vraiment une croyance qu’on peut se développer. Et ce n’est pas juste ma croyance à moi. Les neurosciences cognitives démontrent que le cerveau a une plasticité. Ce qui veut dire qu’on peut tout le temps apprendre et se développer », explique Fatiha Temzi en entrevue avec Radio Canada International.

Et c’est pour apprendre aux jeunes comment « utiliser leur cerveau » qu’elle a décidé d’écrire.

Au lieu d’écrire un manuel sur le développement personnel pour élève en échec scolaire et pour les élèves en général, elle a préféré passer par la voie du roman.

Elle y raconte l’histoire d’une jeune fille de 15 ans, Sophia, qui est en échec scolaire et qui veut en finir avec l’école. Mais un séjour chez une tante, enseignante à la retraite, lui fera changer ses plans.

« Pour moi, l’apprentissage va mieux se faire à travers un récit, une histoire, des jeux, des enseignements et des expériences surtout. Parce que la jeune Sophia, le personnage principal, vit des expériences [lors de son séjour chez avec sa tante, NDLR] », affirme la maman de deux jeunes filles qui fréquentent des écoles primaires et secondaires québécoises.

Fatiha Temzi est née en Algérie et vit au Canada depuis 2002. Elle explique qu’elle se voyait mal, en tant qu’enseignante, «montrer un manuel ou un guide qui est plate comme disent les jeunes [au Québec, NDLR]».

Aimant les récits, les contes et les sciences cognitives, elle a, en quelque sorte, jumelé l’utile à l’agréable dans son roman.

« Je trouve que les écrans sont un fléau qui fait mal à la société et surtout aux jeunes [problème de concentration, d’écoute au milieu des différentes notifications, NDLR]. C’est déjà très difficile pour un adulte de gérer tout ça […] mais je me dis qu’il y a toujours des stratégies dans la vie. Si l’on conscientise le jeune et qu’on lui parle, il va trouver un équilibre», dit Fatiha Temzi

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