Séquençage et criblage sont au menu de la stratégie intégrée pour mieux cerner les nouveaux variants du coronavirus au Canada.
C’est le Réseau canadien de génomique COVID-19 qui sera chargé de piloter les travaux, sous la houlette de Génome Canada, en partenariat avec l’Agence de santé publique du Canada, le Laboratoire national de microbiologie, les Instituts de recherche de santé du Canada, ainsi que des partenaires dans les provinces et territoires.
Catalina Lopez Correa est la directrice générale de Génome Canada. Elle explique la pertinence de cette démarche qui fait partie des efforts du pays pour comprendre les mécanismes des nouveaux variants. Le but est de mieux affiner les stratégies de riposte.
Consciente du fait que les variants peuvent s’étendre à l’infini et compliquer le développement des traitements, Mme Correa Lopez reconnaît que le séquençage sera ardu et exigera beaucoup de minutie et de précision.
Elle met de l’avant l’expertise du Canada dans les travaux relevant de la génomique pour obtenir de meilleurs résultats. Le réseau va œuvrer de concert avec des pays qui ont d’ores et déjà pris de l’avance dans ce processus spécifique, à l’instar des États-Unis et du Royaume-Uni.
Le déploiement de cette stratégie coûtera 53 millions de dollars. Certains des variants détectés dans le monde circulent dans presque toutes les provinces du Canada. Il s’agit notamment du variant B1.1.7 du Royaume-Uni.
D’autres, tels le B.1.351 d’Afrique du Sud et le B.1 du Brésil, semblent se transmettre à une vitesse tout aussi importante que le variant britannique, ce qui exige des pays des plans d’action plus rigoureux pour les contenir.
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