Selon un rapport récent, plus de 46 % des Canadiens sont propriétaires de bien immobilier d'une valeur se situant entre 100 000 $ et 1 million de dollars. GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

La hausse du prix des maisons canadiennes atteint des records mondiaux

La montée en flèche du prix des maisons au Canada, observée depuis le début de la pandémie, continue d’étonner les acheteurs et plusieurs experts, car elle s’est accentuée en janvier. L’augmentation des prix est notamment liée à une rareté des habitations sur le marché.

Beaucoup de vendeurs attendent que la situation de la pandémie s’améliore avant de placer leur maison en vente. Il y a aussi un plus fort nombre d’acheteurs intéressés, notamment des locataires, car la pandémie leur a montré les bienfaits de posséder leur propre habitation plus large et confortable qu’ils peuvent aménager à leurs goûts.

Les ventes pour le premier mois de l’an deux de la pandémie ont ainsi augmenté de 35,2 % par rapport à l’année précédente. Et le prix moyen national d’une maison vendue a atteint un niveau record de 621 525 $ en janvier, soit une hausse de 22,8 % par rapport au même mois l’an dernier.

Les prix de l’immobilier canadien ne sont pas seulement en forte hausse selon les normes locales. Ils augmentent très rapidement si on les compare aux autres pays industrialisés.

Des données récentes de la Réserve fédérale américaine montrent qu’au troisième trimestre, le Canada était en tête de liste des pays du G7 pour la progression annuelle des prix. Les prix de l’immobilier canadien ont augmenté presque trois fois plus vite qu’en Allemagne, deuxième pays du groupe avec la plus forte hausse.

Depuis le début de la Grande Récession de 2010, les prix de l’immobilier canadien ont largement dépassé ceux de tous les marchés du G7. Photo : La Presse canadienne/Paul Chiasson

Les points les plus chauds de l’immobilier canadien

Selon l’Association canadienne de l’immobilier, le prix moyen des maisons à Montréal a atteint 434 200 $, soit une hausse de 16,6 % par rapport à janvier dernier.

Le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto sont deux des marchés les plus actifs et les plus chers du pays. Ils se réchauffent très rapidement.

Le prix moyen désaisonnalisé en janvier d’une maison dans la région de Toronto était de 941 100 $. À Vancouver, il dépassait 1 million de dollars.

Des hausses de prix de 25 à 30 % d’une année à l’autre ont été observées dans de nombreuses régions de l’Ontario, notamment à Cornwall, Barrie, Niagara, Grey-Bruce, Owen Sound, Huron Perth, Kawartha Lakes, London, St. Thomas, North Bay, Simcoe et le sud de la baie Géorgienne.

Toutefois, les plus fortes hausses, plus de 30 %, ont été enregistrées dans la région des Lakelands, dans la région des chalets de l’Ontario au nord de Toronto.

Les prix moyens ont augmenté jusqu’à 10 % à Victoria, dans le Grand Vancouver, à Regina et à Saskatoon, et d’environ 2 % à Calgary et à Edmonton.

RCI avec CBC News et Better Dwelling

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