Le premier ministre François Legault en a fait l’annonce vendredi. Le choix du 11 mars n’est pas le fruit du hasard. C’est en effet ce jour de 2020 que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété un état de pandémie mondiale. La COVID-19 avait alors fait des ravages en dehors de la Chine, où les premiers cas ont été observés à la fin de 2019, notamment à Wuhan, la capitale de Hubei, au centre du pays.
La cérémonie de commémoration se déroulera sur le parvis de l’hôtel du Parlement, à Québec, en présence de quelques hauts dignitaires et de représentants des familles.
Tout se fera dans le respect des consignes sanitaires, a indiqué M. Legault. Des activités seront également organisées dans des villes.
Le Québec a enregistré plus de la moitié du total des morts au Canada, soit 10 445 sur 22 184. C’est dans la population plus âgée que cette pandémie a le plus frappé, principalement dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée.
La province a ouvert une enquête, le mois dernier, dans le but de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé. Les conclusions du coroner sont attendues à l’automne. Elle vise à établir les balises qui permettront d’éviter d’autres hécatombes à l’avenir.
Entre temps, Québec entend rendre hommage aux disparus et donner l’occasion aux familles de dire un ultime au revoir à leurs êtres chers. En raison des circonstances particulières imposées par la COVID-19, plusieurs n’ont pas pu assister aux obsèques.
En plus de commémorer les morts, les autorités entendent souligner le travail du personnel du réseau de la santé et des services prioritaires. Ils ont été aux côtés des familles éplorées. Les bénévoles et tous ceux qui se sont mobilisés pour faire face à l’adversité ne seront pas oubliés.
La population est invitée à vivre ce moment en communion en affichant les symboles de la commémoration.
L’un de ces symboles est représenté par une rose blanche. Selon le cabinet du premier ministre, elle « évoque la force et la délicatesse et est associée à l’honneur et à la révérence, à la sincérité des sentiments exprimés en hommage aux victimes, à l’unité du peuple québécois ».
En mentionnant que cette crise sans précédent est l’une des plus graves de l’histoire de l’humanité en raison de ses conséquences dramatiques, François Legault a voulu ainsi souligner l’importance de la commémoration, même si le combat contre le virus est loin d’être totalement gagné, malgré l’espoir des vaccins.
« Bien que le combat contre le virus ne soit pas totalement acquis, nous avons le devoir et la responsabilité, comme gouvernement et aussi comme peuple, de prendre un temps d’arrêt et d’honorer la mémoire de celles et ceux qui ont perdu la vie », a-t-il affirmé.
Avec des informations du cabinet du premier ministre du Québec
Lire aussi :
Québec : baisse de l’espérance de vie avec 6750 décès de plus en 2020
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.