Au moins 78 millions de personnes dans le monde risquent de perdre la vue, dont 800 000 Canadiens. Ce risque est attribuable au glaucome. C’est l’une des principales causes de la cécité dans le monde.
La Société canadienne de l’ophtalmologie (SCO) profite de la semaine mondiale de sensibilisation pour attirer l’attention du public sur l’importance d’être vigilant face à ce qu’elle qualifie de « voleur silencieux de la vue ».
En plus d’être difficile à détecter, le glaucome peut évoluer sans véritables symptômes et causer des dommages importants à l’œil. La SCO souligne la nécessité de subir des examens de la vue. Il faut ainsi découvrir tout changement et le traiter.
« Faire de la sensibilisation et encourager des examens réguliers pour prévenir la perte de vision due au glaucome est un message important dont les Canadiens ont besoin pour pouvoir sauver leur vue avant qu’il ne soit trop tard », affirme le Dr Colin Mann, président de la SCO, dans un communiqué.
Mettant de l’avant la place centrale de la vue, le Dr Mann invite toute la population, en particulier les 60 ans et plus, à rester sur leurs gardes.
Le glaucome peut compromettre la vision jusqu’à 40 %. C’est au niveau du nerf optique que se localisent les dommages. Ainsi, les images visibles dans l’œil deviennent difficilement transmissibles au cerveau.
« La perte de la vision a un impact négatif considérable sur la qualité de vie, en particulier parmi la population vieillissante du Canada, que cette maladie affecte de manière disproportionnée », a-t-il observé.
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte dans la transmission. Entre autres, l’origine ethnique, le facteur héréditaire, les blessures oculaires, l’utilisation des stéroïdes à long terme.
Si cette pathologie chronique est irréversible, elle peut se contrôler grâce à des traitements établis : utilisation de gouttes ophtalmologiques et de médicaments pour réduire les symptômes, traitement au laser et intervention chirurgicale.
Selon un communiqué de la Société canadienne de la vue
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