À une 13 h, il y a eu une minute partout au Québec. Celle-ci est suivie par plusieurs sons de cloches dans les différentes églises de la province pour marquer la commémoration de la déclaration de l’état de pandémie de COVID-19 par l’OMS. Le Québec pleure ses morts et salue la contribution des travailleurs essentiels dans la lutte contre cette crise. Crédit : Istock

Québec : minute de silence et drapeaux en berne en mémoire aux disparus de la COVID-19

En ce premier anniversaire de la proclamation de l’état de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Canada et le Québec disent un ultime au revoir aux nombreux disparus.

En cette circonstance douloureuse, les drapeaux sont en berne sur les principaux édifices publics. C’est un moment de communion et d’émotion qui permet à la population d’exprimer leurs sentiments.

Sur les médias sociaux, les hommages vont aux plus de 20 000 disparus partout au pays, dont plus de la moitié au Québec seulement. Mais on n’oublie pas les travailleurs en première ligne.

Ils ont donné de leur temps, de leur énergie, de leur santé et souvent de leur vie pour aider et sauver leurs semblables.

Pour le premier ministre du Canada, c’est un moment inoubliable. « Les morts resteront à jamais dans nos mémoires », a affirmé Justin Trudeau.

À 13 h, au Québec, tout s’est arrêté. C’était la minute de silence en hommage à ceux qui sont partis sans véritables funérailles de leurs proches, en raison des restrictions imposées par la pandémie.

Le premier ministre François Legault souligne que, depuis un an, « on mène la bataille de nos vies ».

« Dès que les Québécois ont pris conscience de la gravité de la situation, la nation québécoise a été admirable », a-t-il ajouté.

Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), la première opposition, souligne le « devoir de mémoire ».

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, fait état « d’un fléau qui aura marqué des citoyens de toutes les générations, avec des conséquences qui restent difficiles à mesurer pleinement ».

Il affirme qu’elles auront été dévastatrices pour les « plus vulnérables des nôtres ». Il s’agit des aînés qui ont payé le prix fort. Plus de la moitié des 10 000 morts au Québec étaient dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD).

Du côté de l’Ontario, on a entendu les voix du premier ministre Doug Ford et du maire de Toronto John Tory. M. Ford appelle ses citoyens à demeurer solides, malgré l’adversité, car la lumière au bout du tunnel n’est plus bien loin. Pour M. Tory, souligner la mémoire des disparus et les efforts des travailleurs de première ligne est l’une des meilleures façons de marquer cet anniversaire.

Le Regroupement des aidants naturels du Québec (RANQ) affirme sa présence. En plus d’honorer la mémoire des disparus et de remercier les travailleurs essentiels, il mentionne l’importance de célébrer la contribution des proches aidants.

Ils ont participé aux soins de leurs proches, sans suffisamment de moyens ni de répit. Cela dans un contexte marqué par une réduction substantielle des services publics à domicile et en hébergement. Cette réduction aura contribué à « décupler les responsabilités » de ces derniers.

Avec des informations des gouvernements du Québec, du Canada, de l'Ontario, du Bloc québécois, du Parti libéral du Québec, Twitter et RANQ.

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Catégories : Santé
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