Le dirigeant de Facebook vient de recevoir une invitation à comparaître au Canada, et il pourra difficilement s’en soustraire.
Le comité sur le patrimoine canadien de la Chambre des communes a en effet décidé d’assigner à comparaître le chef de la direction de Facebook afin qu’il fournisse des explications sur les efforts de son entreprise pour faire échec au contenu haineux en ligne et sur sa capacité à se réglementer .
On s’attend à ce qu’il débatte avec les parlementaires de l’impact du réseau social sur le paysage médiatique canadien.
M. Zuckerberg pourrait aussi faire face à des reproches concernant la récente décision de Facebook d’empêcher ses utilisateurs australiens de consulter ou de partager des contenus journalistiques avant de faire volte-face quelques jours plus tard.
Zuckerberg va-t-il tenter de se défiler?
Une assignation à comparaître devant un comité de la Chambre des communes est un événement relativement rare et son rejet peut être considéré comme un outrage au Parlement.
Les sanctions contre une telle offense varient d’un pays à l’autre. Au Canada, un outrage au Parlement peut mener à l’emprisonnement.
Dans une déclaration publiée vendredi, Facebook Canada a affirmé que son directeur mondial et responsable de la politique publique, Kevin Chan, se présentera devant le comité sur le patrimoine canadien plus tard ce mois-ci. Aucun mot dans le communiqué ne parle de l’assignation à comparaître délivrée à l’endroit de Mark Zuckerberg.
M. Zuckerberg et la directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg, avaient tous deux ignoré une motion du comité de l’éthique des Communes les assignant à comparaître, il y a deux ans de cela, dans la foulée de la controverse entourant Cambridge Analytica.
RCI avec La presse canadienne
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