L’un des partenariats visant la concrétisation de cet objectif s’est matérialisé lundi par des annonces de financements des gouvernements du Québec et du Canada, à l’issue d’une rencontre à Trois-Rivières, au Québec.
Ce qui émane de ces annonces de François Legault et Justin Trudeau est qu’au Québec, d’ici l’automne 2022, ce sont en tout 150 000 foyers qui seront visés par les branchements.
L’initiative qui servira d’interface dans le cadre de la distribution d’Internet à haute vitesse dans les familles est intitulé Opération haute vitesse Canada-Québec.
Ce branchement sera possible grâce à un investissement de 826,3 M$ des deux paliers gouvernementaux. Chaque partie supportera la moitié de ces frais.
Ce branchement vient rejoindre celui qui concerne 66 000 foyers québécois réalisé grâce à des programmes conjoints des deux paliers gouvernementaux.
Internet à haute vitesse s’est positionné comme un outil incontournable durant la pandémie, en raison de son usage à des fins multiples. Justin Trudeau mentionne ainsi le télétravail, le commerce en ligne, l’accès aux services gouvernementaux.
Dans bien des cas, il y a la santé en ligne avec des consultations offertes par Internet, en raison des restrictions imposées par la COVID-19. C’est dire que la vie sans Internet de haute vitesse de nos jours relève d’un leurre.
Mais, la question de la connectivité s’est posée très souvent en raison des difficultés majeures observées dans certaines des communautés les plus enclavées du Canada. Compte tenu des enjeux, le premier ministre Trudeau souligne qu’il est « plus important que jamais que tous aient accès à Internet haute vitesse ».
« Nous travaillons en étroite collaboration avec le gouvernement du Québec afin de bâtir des communautés fortes et un avenir plus résilient pour tous », a-t-il ajouté.
Mais, le Québec n’atteindra l’objectif de connectivité optimale pour tout son territoire que lorsqu’il aura connecté les 36 000 familles qui se situent dans des régions éloignées.
Cela pose un défi majeur pour les compagnies du secteur des télécommunications impliquées. Celles-ci réfléchissent aux meilleures options possibles pour la réalisation de cette ambition.
Ce sont, entre autres, Bell, Vidéotron, COGECO, Tellus, qui seront les artisans de cette connectivité.
Malgré les difficultés d’atteindre les zones les plus enclavées, le premier ministre du Québec considère qu’avec l’annonce d’aujourd’hui, son gouvernement « amorce un pas de géant » dans son engagement à connecter tout le Québec d’ici l’automne 2022.
« Nous amorçons une accélération du branchement partout au Québec. […] Avec la pandémie, on a vu que l’Internet haute vitesse est un service essentiel, pour faire l’école à distance, pour faire du télétravail t aussi pour rester connectés avec nos proches. C’est absolument essentiel quand on veut lancer et développer une entreprise. C’est un levier économique crucial pour le développement de toutes nos régions. »
De façon plus globale, le gouvernement fédéral, dans le cadre du Fond pour la large bande universelle, cherche à connecter plus plus de 98 % des Canadiens à l’internet de haute vitesse d’ici 2026 et à réaliser un objectif de 100 % de connectivité en 2030.
Les Investissements de ce lundi sont consentis dans le cadre du programme Brancher pour innover et du Fonds pour la large bande universelle, rappelle François Philippe Champagne, le ministre de l’Innovation, qui était également présente à la cérémonie.
Il a mentionné qu’il s’agit aussi de « Combler le fossé numérique, de simuler la croissance économique et de créer des emplois ».
. Selon un communiqué de presse du gouvernement du Canada
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