Plus d’un an après son déclenchement, la pandémie de COVID-19 a fait plus de deux millions huit cents milles morts à travers le monde. L’incertitude reste entière sur les origines du virus qui s’est manifesté pour la première fois à Wuhan, en Chine. Les experts de l’OMS restent déterminés à en savoir davantage, malgré le manque de transparence de Beijing. Crédit : Istock

L’OMS recommande la mise en place d’un traité international sur les pandémies

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a formulé cette recommandation, mardi, de concert avec une vingtaine de pays à travers le monde.

L’existence d’un traité international sur les pandémies dans le monde permettra de répondre à un impératif de santé pour tous, dans le cadre d’une approche globale.

Cette recommandation a été formulée à l’occasion du dévoilement du contenu d’un rapport conjoint de l’OMS et de la Chine sur les origines du SRAS-CoV-2. C’est ce virus qui est à la base de la COVID-19.

Bien que le rapport n’ait pas permis aux experts de se prononcer avec exactitude sur les origines du virus, plusieurs hypothèses ont été formulées.

En l’absence de données claires, en raison des manquements, en ce qui a trait à la précision et à la transparence de la part de la Chine, dénoncés par l’OMS, les experts ont basé leurs conclusions sur des suppositions.

On retient ainsi que le virus se serait transmis à l’humain à travers un animal intermédiaire. Ce dernier aurait été lui aussi contaminé par un autre animal réservoir.

En raison des zones d’ombre qui demeurent sur l’origine réelle du SRAS-CoV-2, les responsables de l’OMS ont résolu d’envoyer une nouvelle équipe d’enquêteurs sur le terrain, à Wuhan, en Chine, où les premiers cas de la maladie ont été observés. Ils vont tenter à nouveau d’élucider les circonstances de l’intrusion de ce virus dans la vie des humains.

Les scientifiques sont unanimes sur le fait que d’autres pandémies vont suivre. C’est pourquoi il est important de mener un travail de fond en amont. Il faut ainsi comprendre ce qui s’est réellement passé en Chine, et ce, dans le but d’anticiper les solutions qui seront les plus efficaces.

Les vaccins qui sont utilisés actuellement, dans le cadre de la campagne de vaccination en cours dans plusieurs pays, permettent d’espérer de la lumière au bout du tunnel. Mais, rien n’est totalement acquis, du moins en raison des variants qui ne cessent de proliférer.

Installations de Sanofi à Toronto (Nord York). Crédit : Patrick Morrell, CBC (image drone)

Le Canada ne sera pas en reste

Le plaidoyer pour un traité mondial sur les pandémies vise donc à mieux préparer l’humanité à faire face aux futures attaques pandémiques.

Une initiative canadienne semble s’inscrire en droite ligne de cet objectif de l’OMS.

C’est celle de SANOFI. La compagnie a mentionné, par voie de communiqué, mercredi, qu’elle entend jouer sa partition dans le renforcement de l’état de préparation nationale et mondiale contre les futures pandémies.

SANOFI va notamment construire de nouvelles installations en Ontario. Celles-ci seront spécialisées dans la production de vaccins anti-influenza à haute dose. Cela permettra de renforcer l’approvisionnement mondial en ce vaccin si cher pendant la saison de grippe.

Les travaux de construction seront possibles grâce à un investissement de 925 millions de dollars.

La présente pandémie de COVID-19 a permis de réaliser combien il est important pour chaque pays de disposer des infrastructures nécessaires à la production des équipements, médicaments et autres vaccins indispensables pour la prise en charge rapide des patients.

C’est pourquoi il y a eu une mobilisation tous azimuts des gouvernements provincial et fédéral, ainsi que de la municipalité de Toronto autour de cette initiative de SANOFI.

Celle-ci fera rayonner à coup sûr le secteur de la biofabrication au Canada, en plus de renforcer les capacités à l’échelle industrielle.

Le pays pourra ainsi améliorer sa préparation aux futures pandémies tout en contribuant aux efforts mondiaux en ce sens.

Selon un communiqué de SANOFI et des informations de l’Agence France-Presse, via TV5 monde.

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