Salon mondial des produits de la mer de Qingdao, en Chine: une occasion en or pour les producteurs de l’Atlantique

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40 % des exportations du Canada de l'Atlantique vers l'Asie aboutissent en Chine Photo : Ici Radio-Canada/Philippe Grenier
40 % des exportations du Canada de l’Atlantique vers l’Asie aboutissent en Chine Photo : Ici Radio-Canada/Philippe Grenier

Le salon mondial du poisson et des fruits de mer de Qingdao, qui s’est tenu au début du mois de novembre en Chine, est le plus important d’Asie. Encore cette année, toutes les provinces de l’est du Canada y étaient représentées.

Regardez le reportage de Philippe Grenier

C’est le cas de plusieurs entrepreneurs acadiens qui font le voyage année après année. Pour eux, c’est un incontournable à l’ère de la mondialisation.

Chaque jour, le salon mondial du poisson et des fruits de mer de Qingdao accueille 30 000 personnes venant d’une centaine de pays. Ces visiteurs s’y rendent pour voir les dernières tendances de l’industrie, mais aussi, pour faire des affaires.

1300 entreprises en mode séduction

Paul Farrah de Partner Seafood, à droite sur la photo PHOTO : ICI RADIO-CANADA/PHILIPPE GRENIER
Paul Farrah de Partner Seafood, à droite sur la photo PHOTO : ICI RADIO-CANADA/PHILIPPE GRENIER

« Cette année, vous voyez, on a un stand incroyable, on a un trafic incroyable, on demande du homard, des noix de Saint-Jacques, du crabe, donc tout ce qui est à forte valeur ajoutée. La Chine évolue très rapidement », explique le président de Partner Seafood, au Nouveau-Brunswick, Paul Farrah.

Selon Industrie Canada, 40 % des exportations du Canada atlantique vers l’Asie vont en Chine. Avec plus de 1,3 milliard de résidents, le marché des fruits de mer est en plein essor.

« Ils sont quand même « game » d’essayer ces nouveaux produits-là. En l’espace de 5 ans, un produit qui est inconnu en Chine, part comme une traînée de poudre et cinq ans plus tard, tout le monde en veut », fait remarque M. Farrah.

L’industrie des poissons et des fruits de mer, ça ne s’arrête pas au quai, il faut aller plus loin que ça. Il faut développer nos marchés, diversifier nos marchés. Notre présence ici est vraiment importante

Maxime Breau, agent de développement du ministère des Pêches du Nouveau-Brunswick

Pour ne pas rater le bateau chinois, plusieurs entrepreneurs se rendent au salon année après année. La demande pour leurs produits est importante.

Gilles LeBlanc, de Captain Dan's, au N.-B. PHOTO : ICI RADIO-CANADA/PHILIPPE GRENIER
Gilles LeBlanc, de Captain Dan’s, au N.-B. PHOTO : ICI RADIO-CANADA/PHILIPPE GRENIER

« La demande pour le homard congelé à l’heure actuelle est plus haute que ce qu’on peut fournir », lance Gilles LeBlanc, vice-président et directeur des opérations de Captain Dan’s, à Richibouctou.

Paul Farrah de Partner Seafood souligne que cette demande est en croissance. « C’est exponentiel. Le homard, il y a cinq ans, on vendait peut-être un conteneur, deux conteneurs par année. Aujourd’hui, on en vend peut-être une cinquantaine. »

De nombreux défis à surmonter

Un conteneur de fruits de mer vaut environ 200 000 $ américains. C’est donc une industrie payante, mais les défis sont nombreux.

Par exemple, en raison de la barrière de la langue, certains entrepreneurs disent avoir eu de la difficulté à se faire payer.

De plus, lors de l’explosion d’une usine de produits chimiques à Tianjin, au mois d’août dernier, Gilles LeBlanc avait un plein conteneur de fruits de mer au port tout près. Il est donc important pour ces entrepreneurs d’assurer leur cargaison.

Heureusement pour M.LeBlanc, il a eu plus de peur que de mal. « Tout était correct », affirme-t-il.

Il ajoute que les risques en valent la chandelle.

« Même s’il y a tous ces risques-là, avec le temps ça devient plus facile. Si on a pu réussir à se rendre à ce point-ci, le futur, ça regarde bien! »

D’après un reportage de Philippe Grenier

  1. Goyette Elaine

    Félicitations Mr Leblanc
    Très inspirant comme modèle d’affaires !

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