Parler de l’avenir à 70 ans! Le défi de Radio Canada International.
Paul Jamet est un scientifique français qui a presque le même âge que Radio Canada International qui célèbre cette semaine son 70e anniversaire de naissance.
Cet auditeur français de RCI de très longue date examine l’avenir de la communication radio dans le monde entier à l’époque du virage numérique, des compressions budgétaires et des compressions systématiques du son en fichiers MP3.
Dans un premier temps, il offre un témoignage personnel sur ses affinités envers la radio internationale et sur ses années d’écoute de RCI depuis les JO de Montréal en 1976.
Puis, au fil de la conversation, il se met à analyser d’un regard expert la direction que prend de plus en plus l’univers de la radio qui se trouve selon lui dans un monde où l’on affirme vouloir miser sur le numérique pour se rapprocher des auditeurs, mais qui trop souvent vient limiter sa portée et saborder son action sous l’impulsion des compressions diverses.
Il faut allez jusqu’au bout de la révolution numérique
Selon Paul Jamet, pour réussir, nos radios doivent aller jusqu’au bout de la révolution numérique et ne pas sélectionner seules les parties de cette révolution qui semble coûter le moins cher.
Il cite en exemple à suivre le cas presque unique dans le monde en ce moment de l’Inde qui mise sur la radio digitale, l’équivalent sonore de la télévision haute-définition.
Mais pour Paul Jamet l’avenir de la radio ne se limite pas à l’adoption de l’ère numérique. Encore doit-on comprendre l’essentiel : la radio doit savoir demeurer « une compagne » et offrir une approche plus personnelle.
À ce chapitre, comme il l’explique en fin d’entretien, Radio Canada International a selon lui du travail au-devant d’elle.
MERCI, les ondes courtes ne portent plus RCI, on y entends presque que des stations religieuses, heureusement encore la France, l’Espagne, le Portugal , les ondes sont réservées de plus en plus pour les gadgets de toutes sortes, le AM est presque mort de même que le HF, le satellite monte en force tellement que les astronomes se plaignent de brouillage visuel. Je me souviens du temps dans le bas du fleuve ou j’écoutais le pays de mon père CBJ sur son vieux Stromberg Carlson et aussi les ondes courtes sur le même appareil, @ 82 ans je suis nostalgique de ce temps là et je trouve que notre gouvernement fait peu de cas de son histoire en radio.