Une réfugiée de la mer d’origine asiatique se souvient 36 ans plus tard
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![Kim Thúy Photo : Julie Mainville](https://www.rcinet.ca/refugies-canada-fr/wp-content/uploads/sites/32/2014/09/130614_p631e_aed_kim_thuy_sn635-635x300.jpg)
Kim Thúy est une écrivaine québécoise d’origine vietnamienne née en 1968 et qui, à l’âge de 10 ans, devient au yeux des Canadiens l’une de ces célèbres réfugiées de la mer.
![Kim au centre de la photo entourée de sa famille avant son départ du camp de réfugié.](https://www.rcinet.ca/refugies-canada-fr/wp-content/uploads/sites/32/2014/09/993464_661932337161075_1026054810_n-1.jpg)
Kim au centre de la photo entourée de sa famille avant son départ du camp de réfugiés.
![(AFP/K. Gaugler)](https://www.rcinet.ca/refugies-canada-fr/wp-content/uploads/sites/32/2014/09/boat-people.jpg)
(AFP/K. Gaugler)
Un peu d’histoire
- Quelque 77 000 réfugiés indochinois sont entrés au Canada entre 1975 et 1981.
- La vague de réfugiés du Vietnam, entre 1975 et 1980, se compose de deux ethnies.
- Les Chinois du Vietnam, commerçants pour plusieurs, forment le groupe le plus important.
- Ils sont expulsés ou fuient le pays par mer et par voie terrestre, à la suite de l’abolition du commerce privé en 1978, et du conflit frontalier entre la Chine et le Vietnam en février 1979.
- Les Vietnamiens de souche constituent un plus petit contingent qui ne représente que 25 % de tous les réfugiés de la mer.
- Tous passent obligatoirement par les camps des pays de premier accueil dispersés en Thaïlande, en Indonésie, aux Philippines, à Hong Kong et en Malaisie.
- C’est dans ces camps que les pays occidentaux viennent sélectionner les candidats qu’ils admettront sur leur territoire.