La limite d’emprunt des T.N.-O. passe de 1,8 milliard $ à 3,1 milliards $

Le gouvernement fédéral autorise l’augmentation d’emprunt du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. La capacité d’emprunt passe ainsi de 1,8 milliard de dollars à 3,1 milliards.
La ministre des Finances des Territoires du Nord-Ouest, Caroline Wawzonek, avait fait la demande à Ottawa en octobre dernier. Elle avait alors affirmé que la hausse des coûts des soins de santé et des interventions d’urgence fera grimper à 1,74 milliard la dette du territoire.
Depuis 2020, le plafond de la dette des T.N.-O. imposé par Ottawa était de 1,8 milliard.
Cette hausse donne au gouvernement des Territoires du Nord-Ouest la marge de manœuvre nécessaire pour profiter de nouvelles possibilités pour les Ténois et faire face aux imprévus budgétaires, dit Caroline Wawzonek, ministre des Finances des Territoires du Nord-Ouest.
Gage de confiance
Contrairement aux provinces, les trois territoires doivent obtenir une révision de leur limite d’endettement auprès du gouvernement fédéral pour pouvoir emprunter les fonds qu’ils jugent nécessaires.
Dans un communiqué, le gouvernement des T.N.-O. (GTNO) explique que l’augmentation de la limite d’emprunt va lui permettre de bénéficier d’une
flexibilitéafin derenforcer la capacité du GTNO à faire face aux dépenses imprévues, comme les dépenses liées aux événements météorologiques extrêmes tels que les inondations et les feux de forêt, et d’atténuer les conséquences des possibles tarifs douaniers américains sur l’économie des Territoires du Nord-Ouest.
Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest met en avant le fait que la dette est considérée comme raisonnable
. Il note notamment que les paiements au titre du service de la dette représentent moins de 5 % des recettes totales, et que la cote de crédit attribuée au territoire par les agences Fitch Ratings et Moody’s Investor Services reste élevée
.
Le gouvernement territorial a récemment présenté son budget 2025-2026 à l’Assemblée législative. Il prévoit des recettes de 2,7 milliards, dont 2,5 milliards alloués aux dépenses de fonctionnement.
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