La Sûreté du Québec a expliqué aux journalistes comment fonctionnait le stratagème des fraudeurs.

L’ingéniosité des cybercriminels pousse les autorités policières et les entreprises canadiens à se surpasser pour assurer la sécurité des données

Entreprises canadiennes: que faire contre la fraude?

Le mois de mars, c’est le mois de la prévention contre la fraude, la campagne annuelle d’information et de sensibilisation qui en est à sa 12e édition. L’initiative vise à encourager les Canadiens à reconnaître, à détecter et contrer la fraude. Une fraude de plus en plus diffuse et multiforme. Elle va du hameçonnage aux courriels frauduleux, en passant par le vol d’identité, le cyberfraude, le démarchage téléphone fixe ou mobile, etc.

Si les citoyens ordinaires en sont des victimes faciles, les entreprises canadiennes n’en sont pas épargnées non plus. En fait, elles sont même de plus en plus exposées à la cyberextorsion, au rançongiciel  au fur et à mesure que les outils et les applications du monde virtuel sont utilisés. Tel est le constat du cabinet d’audit, de fiscalité et de services-conseils KPMG.

Selon cette firme, eu égard à la prolifération cybercriminels qui usent de toutes sortes de moyens de chantage modernes, les organisations ont tout intérêt à hausser leur niveau de vigilance.

Francis Beaudoin est Associé, Responsable de la gestion des risques technologiques et de la cybersécurité chez KPMG

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Les policiers ont saisi de l’équipement.
Malgré la saisie des équipements et le démantèlement des réseaux, les organisations doivent continuer à se protéger, à détecter le danger © CBC

Dans dernier Rapport de cyberveille, KPMG présente cinq grandes tendances en cybersécurité qui devraient attirer l’attention des entreprises canadiennes. Il s’agit de:

  • la multiplication des incidents liés aux rançongiciels et aux tentatives d’extorsion,
  • la nécessité de transparence sur les niveaux de préparation, la capacité de riposte et le protocole de signalement des atteintes à la sécurité,
  • l’augmentation des risques en raison de l’utilisation d’appareils mobiles et de l’importance grandissante de l’Internet des objets,
  • la possession d’outils de renseignement destinés à suivre les attaques en direct,
  • et l’examen plus attentif des risques posés par les fournisseurs externes

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Catégories : Économie, Internet, sciences et technologies, Société
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