La ministre néo-écossaise de l’Immigration a exprimé sa reconnaissance aux gens qui l’ont soutenue, quelques jours après l’agression qu’elle a subie de la part de son mari. Celui-ci a été libéré sous caution après avoir été accusé d’avoir attaqué, menacé et étranglé sa femme le jour du Nouvel An.
Lors de sa première déclaration depuis l’incident présumé, Lena Diab avait la voix basse et hésitante en décrivant sa situation « très tragique, triste, privée et personnelle ».
Même si elle a refusé de répondre aux questions des journalistes, Mme Diab a tenu à préciser qu’elle était reconnaissante de l’appui de toute la communauté, ajoutant qu’elle se concentrerait comme toujours sur son travail.
Quant au mari de Lena Diab, Maroun Diab, il a été relâché sous plusieurs conditions jeudi à Halifax. Il lui est notamment interdit d’entrer en contact avec sa femme et deux autres personnes, sauf si un avocat est présent. Il lui est aussi interdit de posséder une arme ou de consommer de l’alcool, et il ne doit pas se tenir dans un rayon de 100 mètres de la maison familiale à Halifax.
Mardi, la police avait confirmé que l’homme de 58 ans avait été arrêté au jour de l’An après que les policiers eurent été contactés peu après minuit. M. Diab a plus tard été accusé de voies de fait, d’avoir tenté d’étrangler une personne et d’avoir proféré des menaces à Lena Diab. Il est aussi accusé d’avoir proféré des menaces à deux autres personnes. Il devrait retourner en cour le 9 février.
Maroun Diab a accusé sa famille d’avoir voulu l’emmener voir un psychiatre contre son gré. D’ailleurs, en cour, M. Diab a demandé au juge si sa famille souhaite l’arrêter pour le conduire à l’hôpital. Il lui a également demandé qui allait le protéger dans ce pays. Maroun Diab a renvoyé l’avocat de l’aide juridique qui le représentait.
De son côté, le premier ministre Stephen McNeil a refusé de commenter l’affaire, jeudi, sauf pour dire que sa collègue avait son « affection et son appui ».
Lena Diab, une avocate et femme d’affaires, est devenue la première femme à assumer le poste de ministre de la Justice dans la province après avoir été élue en octobre 2013.
(Avec La Presse canadienne)
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