Grand fauchage intérieur, le premier roman de Stéphanie Filion, c’est l’aventure de Jeanne lors d’un bref séjour au Liban.
Durant une semaine, elle effectue les derniers clichés – Jeanne est photographe – d’un travail sur les cimetières qu’elle mène depuis plusieurs années.
Beyrouth, c’est l’éblouissement du soleil, la chaleur étouffante, les cicatrices de la guerre. C’est aussi le deuil terrible qu’elle transporte au plus profond de son être.
Beyrouth, c’est aussi l’accueil enveloppant, chaleureux, envoûtant des Libanais, ce sont les parfums et les mets raffinés, entêtants.
Beyrouth, c’est aussi Julien.
Julien arrive de Paris. Lui aussi est seulement de passage à Beyrouth, pour une compétition de judo. Il a 24 ans.
Stéphanie Filion (François Couture)
En même temps que son corps lui-même subit une étrange transformation, à la fois redoutée et salvatrice, Jeanne se laisse emporter par ce « grand fauchage intérieur », selon le nom de ce mouvement de judo que Julien lui a enseigné.
La plume de Stéphanie Filion plonge dans une extraordinaire sensualité où s’insinue un audacieux pari d’une touche de fantastique en nous amenant à réfléchir au temps, aux vies possibles et aux univers parallèles.
ÉcoutezStéphanie Filion sera au Salon du livre de Beyrouth en novembre.
Merci à Marie-Claude Simard pour sa chaude lecture de pages choisies de ce roman.
Grand fauchage intérieur est édité par Boréal.
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