Une usine de fabrication de manteaux de Canada Goose, Ontario, 2012 Photo : Nathan Denette/CBC

L’expansion internationale de Canada Goose provoque des pertes de plusieurs millions

Canada Goose, qui vend notamment des parkas de luxe à 900 $ et plus, dont le capuchon est bordé de fourrure, a révélé jeudi une perte nette de presque 19 millions de dollars au cours du premier trimestre, alors qu’elle envisageait une expansion sur les marchés internationaux.

Les dirigeants de l’entreprise emblématique canadienne affirment que les pertes sont liées à leurs dépenses d’expansion, car ils embauchent du personnel pour deux magasins à Pékin et à Hong Kong, ainsi que pour un bureau régional à Shanghai, qui devraient ouvrir leurs portes cet automne. L’entreprise basée à Toronto précise qu’en raison de l’ouverture de ces nouveaux magasins ses dépenses de marketing devraient augmenter, mais qu’elles devraient tout de même rester proportionnelles aux revenus.

Canada Goose annonçait l’an dernier son intention d’ouvrir environ une quinzaine de magasins de plus dans le monde au cours des trois prochaines années.

Disponibles dans 36 pays et popularisés par des célébrités comme Daniel Craig et Kate Upton, les produits Canada Goose sont vendus par des distributeurs autorisés au Canada et à l’étranger ainsi que sur le site Internet de l’entreprise.

Les revenus du plus récent trimestre ont atteint 44,7 millions, en hausse par rapport aux 28,2 millions engrangés au cours du même trimestre l’année précédente.

Fondée à Toronto il y a 60 ans, Canada Goose a la réputation de fabriquer certains des manteaux les plus chauds du monde. Ils sont prisés tant des randonneurs en Antarctique que des amateurs de mode.

Mais des voix s’élèvent depuis environ trois ans pour qu’elle renonce à certains procédés de fabrication qui entraînent la mort de milliers de coyotes chaque année au Canada.

Les revenus de Canada Goose se sont établis à 290,8 millions pour son exercice financier en 2016.

Le groupe des droits des animaux PETA a notamment protesté l’an dernier devant les bourses de New York et de Toronto pour faire pression sur l’entreprise de mode de luxe.

RCI avec La Presse canadienne et Radio-Canada

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Catégories : Économie, International
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