Le Canada soulignait dimanche son 151e anniversaire de naissance. Mais sa raison d’être première remonte beaucoup plus loin dans le passé lorsque la France a fait de cet immense territoire son terrain de chasse, où l’on venait enrichir les coffres du roi de France avec la traite de la fourrure.
Depuis les débuts de la Nouvelle-France, il y a 400 ans, des « coureurs des bois » qu’on aurait pu tout aussi bien appeler les « coureurs du roi » parcouraient tout le territoire, et entraient en contact avec les tribus amérindiennes pour acheter des fourrures et les revendre.
Vers 1745, la traite des fourrures était devenue une entreprise très réglementée en Nouvelle-France.
Toute personne qui désirait faire la traite de fourrures devait officiellement détenir un permis, et toutes les peaux vendues à l’extérieur de la Nouvelle-France devaient passer par la Compagnie des Indes occidentales. Pour obtenir le droit de faire du commerce avec les Amérindiens, on devait acheter un permis qui coûtait 1000 livres, soit le salaire moyen de plus d’une année!
Toutes ces années plus tard
Aujourd’hui, le commerce de la fourrure exercé par des trappeurs se poursuit. Il y aurait 20 000 trappeurs au pays, dont 8000 dans la seule province du Québec. Chaque année, les trappeurs québécois, notamment, capturent environ 200 000 animaux à fourrure.
En 2014, la valeur des exportations québécoises de peaux d’animaux se chiffrait à 160 millions de dollars!
Les autorités continuent de réglementer cette industrie pour des motifs maintenant essentiellement environnementaux et humanitaires.
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RCI avec la contribution de obie Bureau-Huot, Marie Villeneuve, Maude Rivard, Mireille Chayer, Karine Hébert, Bis Petitpas de Radio-Canada
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