Deux femmes prennent un égoportrait proche d’un troupeau de moutons lors de la parade annuelle des moutons de Madrid, en Espagne, le 21 octobre 2018 (Crédit photo Reuters/Susana Vera)

Le cyberharcèlement touche 25% des jeunes femmes dans le monde

Alors que la compagnie Facebook vient de lancer un nouvel outil afin de restreindre et limiter le harcèlement en ligne, une étude démontre que 25 % des femmes âgées de 16 à 25 ans sont toujours victimes d’intimidation sur les réseaux sociaux.

Selon une étude menée dans 10 pays par une grande marque de cosmétique, un quart des jeunes femmes de 16 à 25 ans ont été victimes de cyberharcèlement lié à leur physique. Les chiffres rappellent qu’une femme sur quatre sur la planète est concernée par le cyberharcèlement. En conséquence, plus de 70 % des personnes harcelées ont envisagé de changer leur apparence.

Les hommes aussi ne sont pas épargnés puisque 20 % d’entre eux sont touchés par le phénomène aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni. Au Québec, un journaliste d’une chaîne de télévision a d’ailleurs récemment révélé le contenu d’une lettre anonyme dans laquelle sont inscrits des reproches quant à son allure.

Pour éviter les insultes ou les attaques, près de 115 millions de photos sont supprimées chaque année à cause du cyberharcèlement. Et 39 % des personnes sondées ont finalement arrêté de partager des images sur le web.

Un rapport de Statistique Canada rendu public en juin 2018 révélait déjà que 2,5 millions de personnes au pays ont déclaré avoir été visées par le cyberharcèlement au cours des cinq dernières années.

Une étudiante de Saskatoon, victime de cyberharcèlement, estime que les moyens légaux sont insuffisants pour se défendre

Lire aussi :

« Tu es une pute sur le web : c’est du cyberharcèlement » – Jasmin Roy appelle à protéger les jeunes

Campus au Québec : combattre la culture du viol par une loi-cadre

Cyberintimidation : la justice canadienne veut entendre un Néerlandais

Catégories : Internet, sciences et technologies, Société
Mots-clés : , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.