Être travailleur autonome, c’est un état d’esprit et, dans la plupart des cas, un choix de vie. Au Québec aujourd’hui, près de 550 00 personnes seraient leur propre patron, seraient des travailleurs autonomes.
Pour un gouvernement, être un travailleur autonome, c’est une définition du statut de son travail
Voici celle du ministère du Revenu du Québec :
Du point de vue fiscal, le travailleur autonome est une personne qui, en vertu d’une entente verbale ou écrite, s’engage envers une autre personne, son client, à effectuer un travail matériel ou à lui fournir un service moyennant un prix que le client s’engage à lui payer. Le travailleur autonome peut aussi posséder un commerce ou être vendeur à commission.
Il n’existe aucun lien de subordination entre le travailleur autonome et son client. Il n’y a aucune relation d’employeur à employé, comme c’est le cas pour un salarié.
En général, le travailleur autonome
– assume ses propres dépenses ;
– prend lui-même les risques financiers inhérents à son travail ;
– fournit son propre matériel, mais il n’est pas tenu d’exécuter lui-même les travaux ;
– peut avoir des employés ou faire appel à des travailleurs autonomes ;
– détermine lui-même l’endroit où le travail doit être accompli de même que ses horaires de travail.
Bref, il est indépendant.
Fin de citation.
Mais, comment devient-on travailleur autonome? Est-ce un choix de vie adapté à tout un chacun? Qu’en est-il de l’insécurité de la prochaine source de revenu à venir?

Pour répondre à ces questions et à bien d’autres, deux travailleuses autonomes, journalistes, auteures, toutes deux sans employeur unique mais avec des clients, se sont penchées sur leur réalité, sur ses défis et sur les avenues de cette façon de gagner sa vie de plus en plus populaires.
Vient de paraître aux Éditions La Presse, le « Petit manuel du travail autonome – Conseils et témoignages » de Judith Lussier et Martine Letarte. 208 pages de points de convergence et de différences, de lieux communs et de mythes déboulonnés quant au statut de travailleur autonome.
Surtout, on y trouve des conseils pratiques, faciles à mettre en place pour bien réussir, améliorer et, pourquoi pas, lancer sa carrière de travailleur autonome.
Si le statut de travailleur autonome apparaît changeant, fluide et insécurisant, il n’en demeure pas moins que les avantages sont nombreux!
En plus de bénéficier d’avantages fiscaux, ce travailleur est libre de gérer son temps.
Le fait de maîtriser son propre mode de production et ses outils peut lui épargner plusieurs désagréments que vit un travailleur salarié.
Le travailleur autonome contrôle l’exécution du travail, ses heures de travail et sa description de tâches.
Pour bien réussir comme travailleur autonome, il faut nomment du talent, du temps, du jugement et être capable de prendre des décisions.
Judith Lussier est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.
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