Le Canada accueille un nombre record d’étudiants étrangers en ce moment soit plus de 100 000 par exemple l’an dernier.Cette internationalisation des universités canadiennes est une véritable mine d’or en retombées économiques.

Le gouvernement canadien affirme que les étudiants étrangers généraient des retombées économiques de 8 milliards de dollars en frais de scolarité, en frais d’hébergement et en dépenses discrétionnaires. Dans le dernier budget fédéral, présenté aux parlementaires canadiens il y a près de deux semaines, on indique que le recrutement à l’international sera stimulé encore plus. Le budget 2013 propose un financement de 23 millions de dollars sur deux ans « pour renforcer la position du Canada comme un pays de choix où étudier et effectuer de la recherche de calibre mondial ».

Les embûches qui font trébucher les étudiants étrangers

Malgré les efforts de promotion, des embûches persistent au niveau du processus qui permet à un étudiant étranger de venir s’éduquer au Canada. André Costopoulos, doyen à la vie étudiante de l’Université McGill à Montréal encapsule le problème en ces termes: « C’est compliqué, ça coûte cher, ça prend du temps et puis je pense qu’il y a beaucoup d’étudiants qui veulent venir ici, mais qui vont ailleurs à cause de ce processus-là ».

Les étudiants étrangers dans les principales provinces canadiennes
Ontario : 34 000
Québec : 30 000
Colombie-Britannique: 28 000
Provinces de l’Atlantique : 11 000

Plus du tiers des étudiants étrangers au Québec sont d’origine française.Ces étudiants français paient les mêmes frais de scolarité que les étudiants québécois. Alors que le débat sur le financement des universités continue de susciter les passions au Québec, ce rabais soulève bien des questions.