Selon l’encyclopédie canadienne, le concept global de « nordicité », créé à partir de 1960, fait référence à l’état perçu, réel, vécu et même inventé de la zone froide à l’intérieur de l’hémisphère boréal. On s’intéresse ici à tous les thèmes, naturels, humains, écologiques, etc, qui peuvent mener à la compréhension de la vie nordique sous toutes ses formes dans ces hautes latitudes, partagées par le Canada, la Russie, les États-Unis, La Suède, la Norvège et le Danemark.
La nordicité, plutôt que d’être un champ sectoriel, considère en bloc tout le Nord et le tout du Nord. Fait intéressant, des dictionnaires français et anglais considèrent le mot comme canadianisme.
L’Université du Québec à Rimouski (UQAR) a développé au fil des ans une expertise reconnue en nordicité. Depuis peu, l’UQAR a obtenu une Chaire de recherche du Canada en biodiversité nordique, chaire dont le titulaire sera la professeur de biologie Dominique Berteaux. Une Chaire de recherche de « niveau 1» attend le professeur Berteaux (Niveau 1 : plus haut niveau offert en Chaire de recherche. Sept ans renouvelables plus d’une fois). Les travaux de cette nouvelle Chaire de recherche en biodiversité nordique sous la gouverne du Dr. Berteaux porteront surtout sur les espèces et les écosystèmes des milieux froids.
Dominique Berteaux ajoute : « Il est essentiel d’étudier la nordicité dans une perspective de développement durable. La biodiversité des régions nordiques, qui se développent à vitesse Grand V, est encore trop méconnue. » Une vingtaine d’étudiants et de professionnels de l’Université du Québec à Rimouski collaboreront aux recherches de la chaire.
Rappelons que la nordicité est un axe d’excellence de l’UQAR depuis 2005.
Le Pr Dominique Berteaux est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.
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