Affiche du groupe anti-avortement sur le site de l'Université de Calgary en Alberta

Affiche du groupe anti-avortement sur le site de l'Université de Calgary en Alberta

Des affiches anti-avortement très explicites à l’Université de Calgary en Alberta

Un groupe de militants anti-avortement de l’Université de Calgary en Alberta affirme que la direction de l’établissement a violé la Charte canadienne des Droits et Libertés quand elle a décidé de sévir suite à l’installation d’une affiche aux images très explicites sur le campus. En 2010, les membres du Campus Pro-Life Club (trad. Club pro-Vie du campus) ont installé des affiches montrant des fœtus avortés, comparant cette pratique au génocide rwandais et à l’Holocauste de la Seconde Guerre mondiale.

Quand les autorités universitaires ont exigé le retrait des images, ou du moins de les retourner de sorte que les passants ne puissent les voir, les membres du club ont refusé net, ce qui leur a valu une citation pour inconduite non-académique. Les huit étudiants reconnus coupables recevront une réprimande écrite qui sera ajoutée à leurs dossiers.

Après avoir perdu deux appels de leur condamnation à l’interne, les étudiants demandent aujourd’hui que leur cause soit entendue par la juge Karen Horner de la Cour du Banc de la Reine de la province; ils demandent qu’elle ordonne au conseil de direction de l’établissement universitaire d’annuler leur réprimande.

Cameron Wilson, président du Campus Pro-Life Club, affirme qu’il s’agit ici d’une question de droit fondamental de liberté d’expression, même si cette expression ne jouit pas d’un vent de popularité. « À titre d’étudiant payant ses droits de scolarité à l’Université de Calgary, je crois fermement avoir le droit d’exprimer mes opinions. J’aimerais pouvoir jouir de ce droit sans l’intervention de l’Université » ajoute-t-il.

Le conseil de direction de son côté souligne que les étudiants ont été sanctionnés pour ne pas avoir respecté les règles de sécurité en vigueur sur le campus.

Les manifestants anti-avortement ont affiché à plusieurs reprises des images très explicites de fœtus avortés sur ce campus depuis 2006.

La juge Horner a pris la cause en délibéré.

Catégories : Santé, Société
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