« La course à pied est arrivée dans ma vie comme un accident » écrit Yves Boisvert. « D’abord pour conjurer le sort et fêter l’improbable retour à la vie de mon frère. C’est rapidement devenu une dépendance. »
Yves Boisvert
Je connais le journaliste depuis des années. Yves Boisvert possède une plume fine, vive, précise, qui fait mouche à chaque fois. Je l’ai toujours lu avec plaisir dans le quotidien La Presse de Montréal. L’homme est aussi un grand fan de hockey. Je le sais pour avoir vu ses trois fils lui ont imposé de nombreux samedis matins très tôt à l’aréna. Il possède une dextérité parfaite en laçage de patins.

Mais, la course à pied? La distance? Voyons! En fait, son frère venait de subir une attaque cardiaque et, en convalescence, son médecin lui a fortement conseillé de se mettre à la course à pied. N’écoutant que son esprit fraternel, Yves l’accompagne et … cinq marathons plus tard, il nous propose une réflexion sur l’acte de courir, sur le dépassement de soi, un recueil où il tutoie le bonheur de vivre.
Yves Boisvert reconnaît volontiers qu’il est un sportif médiocre. Durant ses années de collège, il a beaucoup participé à « regarder jouer » les bons au hockey. On le retrouvait soit, au club d’échecs de l’école mais, là encore, il « roquait » plus souvent qu’à son tour. Peu importe, c’est un autre temps, c’est un terreau propice pour que germe quelque chose de nouveau dans sa vie.

Pas, chroniques et récits d’un coureur n’est pas un traité de la course à pied, ni un manuel d’instruction à l’usage des apprentis coureurs. C’est un florilège de textes d’un témoin encore sous le choc de ses résultats et de sa progression, des quelques pâtés de maison à bout de souffle, à des temps propices au marathon de Boston.
Pas, chroniques et récits d’un coureur d’Yves Boisvert vient de paraître aux Éditions La Presse.

Yves Boisvert est l’invité au micro de Raymond DesmarteauÉcoutez
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.