Machinerie forestière

Machinerie forestière

L’industrie forestière 2.0 au Québec

Depuis toujours, la foret attire, envoûte au Québec. Depuis les tout débuts, les légendes des coureurs de bois peuplaient l’imaginaire du Québécois. Il en allait de ces hommes partis aux chantiers à l’automne pour bûcher et qui revenaient au printemps en faisant « la drave », la flottaison des billots coupés vers les scieries en aval des rivières. Il en allait aussi de ces grands pins blancs prisés par la construction navale britannique quand le vent dictait encore la motricité des vaisseaux. Les hommes devenaient alors « des cajeux », le terme anglais est resté, on les appelait des « raftmen », des meneurs d’immenses convois de bois flottant vers les ports d’embarquement vers la lointaine Angleterre.

Puis, est venue l’industrie des pâtes et papiers, un fleuron de la croissance économique du Québec. Les grands journaux d’Amérique du Nord s’approvisionnaient en papier journal de qualité au Québec.

Va pour la page d’histoire.

Bois d’oeuvre

Le passage au XXIe siècle a été difficile pour l’industrie forestière au Québec : demande nord-américaine en papier journal en forte baisse, ralentissement puis effondrement du marché de la construction aux États-Unis, campagne de presse négative sur l’approche « coupe à blanc » dénoncée notamment par le documentaire coup de poing L’Erreur boréale de l’auteur-compositeur-interprète et cinéaste Richard Desjardins … la totale quoi! À un point tel que cette industrie a perdu le tiers de ses travailleurs.

Heureusement, un vent de renouveau émerge dans le ciel gris des dernières années. On constate une hausse des mises en chantier aux États-Unis, ce qui est non signe pour le bois d’œuvre. Le papier journal est toujours en perte de vitesse mais, les changements étant inéluctables, ce secteur explore et développe de nouvelles avenues en pâtes cellulosiques entrant dans la fabrication des tissus.

Quant aux coupes à blanc dénoncées par l’Erreur boréale, elles font partie du passé.

De plus, 95% de la récolte de la ressource sylvicole au Québec est certifiée aux normes FSC (Forest Stewardship Council). C’est donc une récolte qui répond à des chaînes de traçabilité et de certification de coupes réalisées selon des paramètres de développement durable.

André Tremblay, président du Conseil de l’industrie forestière du Québec © www.cifq.com

André Tremblay est président du Conseil de l’industrie forestière du Québec. Il est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.

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Catégories : Économie, Environnement et vie animale, Internet, sciences et technologies
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