Le hameau de Cambridge Bay au Nunavut

Le hameau de Cambridge Bay au Nunavut

Horizon 2017 pour la Station de recherche du Canada dans l’Extrême Arctique

Le hameau de Cambridge Bay sur l’île Victoria au Nunavut se prépare à vivre un boom économique en attendant l’ouverture de la Station de recherche du Canada dans l’Extrême Arctique (Canadian High Arctic Research Station) connue par l’acronyme CHARS. Même si la construction ne démarrera qu’à l’automne 2014, on se prépare à l’arrivée de nombreux travailleurs. Lorsque complétée, la Station de recherche du Canada dans l’Extrême Arctique, à deux pas de Cambridge Bay,  sera un centre d’excellence de classe mondiale en recherche arctique.

Les entreprises locales de construction espèrent pouvoir profiter de cette manne.

L'entrepreneur en construction Peter Laube de Cambridge Bay au Nunavut
L’entrepreneur en construction Peter Laube de Cambridge Bay au Nunavut

Le gouvernement fédéral canadien prévoit dépenser 142 millions de dollars pour la construction et les équipements de la station. La seule construction créera 150 emplois. « Tous les équipements lourds, tout le matériel nécessaire pour la fabrication et le coulage du béton, tout ça est ici à Cambridge Bay. Ce sera gigantesque comme contrat » affirme l’entrepreneur local Peter Laube, un des nombreux soumissionnaires qui espère profiter de ce projet fédéral canadien.

Le ministère des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada souligne qu’une fois construite, la Station de recherche du Canada dans l’Extrême Arctique accueillera de 35 à 50 employés saisonniers. Ce seront des emplois à plein temps ou occasionnels qui feront fonctionner le programme de science et de technologie de la station.

La Station de recherche du Canada dans l’Extrême Arctique est encore au stade conceptuel. Il n’y a pas encore de plans établis (blue prints) et il reste encore à préciser le genre de recherches scientifiques qui y seront menées.

Cambridge Bay s’attend à recevoir près de 400 personnes au cours des cinq prochaines années

Le hameau de Cambridge Bay a une population totale de 1 600 personnes. Il faudra donc prévoir des logements pour les travailleurs de la construction qui bâtiront la station, et plus tard prévoir des résidences pour les chercheurs.

Le secteur des ventes au détail s’y préparent déjà. « Nous nous procurons des nouveaux articles, des nouvelles lignes de produits. Nous tentons d’avoir une offre complète quand viendra le temps » souligne Keven Wasylyshyn, gérant de Kitikmeot Supplies, la quincaillerie locale.

Le collège de l’Arctique Nunavut (Nunavut Arctic College) met sur pied un programme de remise à jour des travailleurs en implantant à Cambridge Bay un programme de technologie environnementale. « On pourra offrir ces cours en 2015 et nous espérons avoir des diplômés au printemps 2017. Ces gens pourraient alors être engagés par la CHARS » dit Madame Fiona Buchan-Corey, recteur du campus Kitimeot du Arctic College.

La mairesse de Cambridge Bay, Jeannie Ehaloak
La mairesse de Cambridge Bay, Jeannie Ehaloak

La mairesse de Cambridge Bay, Jeannie Ehaloak, affirme pour sa part que c’est une excellente nouvelle pour sa communauté. « Le secteur minier connait des hauts et des bas, tout étant tributaire  de la bourse. Mais au moins, la Station de recherche du Canada dans l’Extrême Arctique créera des emplois qui resteront ici.

La station devrait être en opération en 2017.

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