La Bluecar du groupe français Bolloré a été la toute première voiture entièrement électrique à être offerte en libre-service dans le monde. C’est à Paris que ceux qui croient qui croient profondément en cette technologie ont décidé de tenter l’aventure. Une voiture offerte en libre-service, tout comme les vélos (Vel Lib’ à Paris, Bixi à Montréal), c’est toute une aventure. C’est aussi un laboratoire routier de premier plan pour vraiment tester son idée, son concept.
Aujourd’hui, la Bluecar est vendue dans une dizaine de ville en France. On est loin du Canada n’est-ce pas?
Loin, entendons-nous. Physiquement la voiture n’a pas traversé l’Atlantique. Il lui faudrait obtenir toute une série d’homologation pour avoir le droit de circuler, il lui faudrait mettre sur pied tout un réseau de distribution, etc. Une entreprise titanesque.
Quand je dis loin, entendons-nous, c’est qu’au cœur de cette voiture électrique, une technologie de pointe est développée chez Bathium Canada de Boucherville, sur la Rive-Sud de Montréal. Il s’agit d’une batterie à cellule au lithium-métal-polymère (LMP) dont la capacité est de 30kWh. Depuis 2009, c’est chez Bathium Canada qu’est fabriquée la batterie qui fait rouler la Bluecar.
Comment se compare cette batterie lithium-métal-polymère par rapport à la batterie lithium-ion couramment utilisée dans les voitures électriques ou encore hybrides que l’on peut brancher?
Vraiment très bien en fait : Le LMP est sable, donc très sûr à l’utilisation.
De grands défis attendent Bolloré et Bathium Canada tant pour la Bluecar que pour la création de partenariats avec des groupes automobiles chez qui la technologie pourrait être intégrée dans leur offre de voitures électrique.
Raymond Desmarteau en discute avec Monsieur Jean-Luc Monfort, directeur de Bathium CanadaÉcoutez
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