Pour décourager les jeunes hommes à conduire dangereusement faut-il utiliser des publicités qui utilisent la mort comme moyen de dissuasion ou jouer plutôt sur l’ostracisme soit la peur du rejet social?
C’est la base d’une thèse de doctorat réalisée par Linda Lemarié sous la direction de Jean-Charles Chebat, professeur titulaire de la Chaire en marketing à HEC Montréal.
Elle a été présentée dans le cadre de la 23e Conférence canadienne multidisciplinaire sur la sécurité routière qui se tenait cette semaine à Montréal.
Les statistiques au Québec le démontrent, les jeunes âgés de 16 ans à 24 ans sont responsables de 23 % des accidents avec dommages corporels. Pourtant ils ne détiennent que 10 % des permis de conduire.
Maryse Jobin fait le point avec Jean-Charles Chebat.
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D’ailleurs la peur du rejet social est utilisée dans une campagne publicitaire en Australie. « No one thinks big of you » ridiculise les comportements agressifs des jeunes hommes au volant afin de les en dissuader. C’est la théorie du fruit avarié : face à la peur du rejet social, le risque devient moins séduisant. Dans cette campagne, la gente féminine ridiculise ces comportements comme n’étant pas du tout masculin.
Campagne australienne « No one thinks big of you » aussi appellée the Pinkie campaign
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