Winston Chan est ce qu’on appelle au Québec un «enfant de la loi 101». Adoptée en 1977 cette loi définissait les droits linguistiques de tous les citoyens du Québec et faisait du français la langue officielle de cette province canadienne.
Concrètement cette loi a fait en sorte que ce fils d’immigrants chinois a été scolarisé en français, plutôt qu’en anglais, qui était la langue de choix d’un grand nombre d’immigrants depuis des générations.
Wiston Chan a fait son chemin en français et c’est dans cette langue qu’il s’est impliqué socialement. Il a ainsi siégé au Conseil supérieur de la langue française de 2008 à 2013, premier enfant de la loi 101 à le faire. Il sera aussi la première personne issue d’une minorité visible à devenir président du conseil d’administration du Regroupement des Jeunes chambres de commerce du Québec.
Au micro d’Adrien Lachance, Winston Chan raconte son apprentissage du français et parle de la place qu’occupe le Mahatma Gandhi dans sa vie. Il réagit également à la nouvelle grille québécoise de sélection des immigrants entrée en vigueur le premier août. Cette grille donne encore plus d’importance à la connaissance du français dans le processus de sélection.
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Enfance
Winston Chan est né de parents qui ont quitté le sud de la Chine pour refaire leur vie à Montréal. Son père était technicien-machiniste, sa mère technicienne de laboratoire. Il a passé une bonne partie de son enfance dans le quartier multiethnique de Côte-des-Neiges. Ses parents, comme la plupart des immigrants, ont travaillé fort pour assurer à lui et à sa soeur un meilleur avenir.
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