Pas d'un des astronautes d'Apollo 11 sur la Lune

Photo Credit: Anonymous

En route vers Mars le Canada s’arrêtera sur la Lune

Un Canadien marchera sur la Lune si tout va bien d’ici 2033

Les dernières nouvelles de l’espace sont donc bonnes pour le Canada dont l’industrie spatiale continue de profiter de son image de marque internationale récemment renforcée par les exploits de l’astronaute canadien Chris Hadfield

En route vers Mars le Canada tentera d’occuper d’abord les premières loges d’un futur départ de missions habitées autour de la Lune. Ce sont ces missions qui devraient paver la voie quelques années plus tard à une première mission habitée sur Mars.

Représentation artistique d'humains à la surface de Mars.
Représentation artistique d’humains à la surface de Mars. © NASA/JPL-Caltech

Nous apprendrons à marcher sur la Lune avant de courir vers Mars

Une phase initiale de l’aventure vers Mars mettrait donc en orbite autour de la Lune une nouvelle station spatiale internationale, laquelle servirait de point de transit pour les astronautes. On testerait d’abord sur le sol lunaire certains équipements notamment canadiens d’une future mission habitée sur le sol martien.

Le Canada fait partie de ce projet d’exploration spatiale « Global Exploration Roadmap », échafaudé par 14 agences spatiales internationales depuis 2007. La première feuille de route a été publiée en 2011 et la dernière mise à jour a été rendue publique il y a quelques jours

Le saviez-vous?
Au sujet du bras spatial canadien

  • Le premier bras spatial pesait moins de 450 kilogrammes, soit le poids de 5 personnes, et ne pouvait soutenir son propre poids dans des conditions de gravité normale. Lors de sa mise au point, il a fallu le poser sur des coussins gonflés spécialement conçus à cette fin.
  • Le bras spatial peut déplacer des charges utiles de près de 30 000 kilogrammes, l’équivalent de 15 grosses automobiles. Il peut poser les objets là où ils vont, avec une précision d’environ cinq centimètres.
  • Chaque articulation est actionnée par un moteur et alimentée par des servoamplificateurs.
  • Le bras, fait de titane, d’acier inoxydable et de graphite époxyde, est entièrement recouvert d’un isolant multicouche constitué de feuilles de Kapton, de dacron et de fibre de verre.
  • Deux Canadarm peuvent être utilisés ensemble dans l’espace. Cette technique est appelée « Canadian hand shake », ou « poignée de main canadienne ».
Bras canadien dans l'espace
Bras canadien dans l’espace © NASA

 

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