Fairfax Financial Holding au Canada et un groupe d’investisseurs veulent mettre la main sur BlackBerry pour la somme de 4,7 G $US, ou l’équivalent de 9 $US par action.

Fairfax Financial Holding au Canada et un groupe d’investisseurs veulent mettre la main sur BlackBerry pour la somme de 4,7 G $US, ou l’équivalent de 9 $US par action.
Photo Credit: Radio-Canada

Malgré une bouée de sauvetage, BlackBerry coule en bourse

Les actions de BlackBerry ont perdu 6 % dans la seule journée de mercredi

Les difficultés du géant canadien des téléphones intelligents se poursuivent malgré l’annonce des intentions de l’importante société financière de racheter la compagnie en échange d’une somme de 9 $ par action. Depuis l’annonce lundi de la proposition les actions du fabricant ont chuté de près de 11 %.

Les investisseurs semblent en fait évaluer négativement les chances que se concrétise l’offre conditionnelle de la firme d’investissement canadienne Fairfax Financial.

Le titre de BlackBerry a perdu 52 cents mercredi à la Bourse de Toronto et n’atteint plus que de 8,26 $.

Le déclin des actions de BlackBerry a pris de l’ampleur depuis lundi, alors que Fairfax a proposé de prendre le contrôle de la société. Les investisseurs se montrent inquiets, car la lettre d’intention de Fairfax donne à la firme d’investissement l’occasion de retirer son offre si un certain nombre de conditions ne sont pas remplies.

Les investisseurs n’auraient ainsi pas grand espoir de voir la proposition de Fairfax se concrétiser.

Le Globe & Mail rapporte que le patron de l’assureur Fairfax Financial a personnellement contacté plusieurs fonds de pension canadiens et américains afin de trouver des appuis financiers pour son offre d’achat de BlackBerry.
Le Globe & Mail rapporte que le patron de l’assureur Fairfax Financial a personnellement contacté plusieurs fonds de pension canadiens et américains afin de trouver des appuis financiers pour son offre d’achat de BlackBerry. © Frank Gunn

Investisseurs pleins de sang-froid recherchés

Selon le quotidien anglophone de la ville de Toronto, The Globe and Mail, Fairfax cherche à obtenir une somme de plus de 1 milliard de dollars américains d’autres investisseurs afin de financer la prise de contrôle de BlackBerry, soit plus du cinquième de la somme qui lui serait nécessaire pour acheter BlackBerry.

Le Globe, citant des sources non identifiées, indique qu’en date de mardi, seulement une caisse de retraite envisageait sérieusement de se joindre au consortium dirigé par Fairfax – le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO), aussi connu sous le nom de Teachers, l’un des plus formidables investisseurs institutionnels au Canada.

À rebours

Les déboires les plus récents de BlackBerry

  • Il y a quelques jours, le fabricant canadien de téléphones intelligents BlackBerry a annoncé qu’il supprimait près de 40 % de ses effectifs d’ici la fin de l’année, soit environ 4500 personnes.
  • La chute de BlackBerry s’est accélérée cette année malgré le lancement des modèles Z10 et Q10.
  • En 2009, un téléphone sur cinq était un BlackBerry. Aujourd’hui, l’entreprise canadienne n’a plus que 2,9 % du marché mondial.
  • Chez les fabricants de téléphones, Samsung arrive au premier rang. L’entreprise sud-coréenne a généré, au deuxième trimestre, des profits de 5,63 milliards de dollars.
  • Mais si Apple vend moins d’appareils que Samsung, les profits de l’entreprise américaine sont cependant supérieurs à ceux de son concurrent et se chiffrait à 5,99 milliards de dollars au deuxième trimestre de cette année.

Un échec commercial annoncé depuis longtemps
Reportage diffusé il y a deux ans par Radio-Canada

 

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