Il existe un lien entre les émissions polluantes des tuyaux d’échappement et le développement de l’asthme chez les enfants et les adultes. Plusieurs études ont aussi démontré que les émissions augmentent le risque de maladies cardiaques et de pneumonie menant les aînés à l’hospitalisation, en plus de jouer un rôle dans la naissance d’enfants prématurés.
Rien de bien rassurant dans ces constatations faites dans l’édition du 21 octobre du journal de l’Association médicale canadienne.
Environ 10 millions de Canadiens, soit 32 pour cent de la population vit à l’intérieur d’un rayon de 500 mètres d’une autoroute ou à 100 mètres d’une route urbaine importante, ce qui les expose à un niveau élevé de pollution automobile. Environ 21 000 morts prématurées par année au Canada seraient dues à la pollution de l’air.
La semaine dernière, le Centre international de recherche sur le cancer a classé la pollution atmosphérique causée par les émissions des voitures et des camions comme un agent cancérigène, pouvant mener au cancer du poumon. Sans compter l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, l’hypertension et le diabète.
Des mesures à court et à long terme pourraient réduire les effets de la pollution émise par la circulation routière, dont l’instauration de programmes pour retirer ou modifier les véhicules à haut taux d’émissions polluantes, l’augmentation des infrastructures pour les voitures électriques, mais également en limitant la présence de camions à certaines routes, et en bâtissant les écoles, garderies et maisons de retraite à au moins 150 mètres des artères principales.
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